Intégration du développement durable dans les valeurs de l'Ecole des Mines de Nantes
Dans le cadre du 13 ème dîner-débat organisé par l'ATEE Grand Ouest, qui s'est déroulé à l'Ecole des Mines de Nantes, Christian de Perthuis, Professeur d’économie à Paris-Dauphine,
Directeur du PREC (Programme de Recherche en Économie du Climat)
Conseiller scientifique de la Caisse des Dépôts, a donné une conférence sur « Les dessus et dessous de Copenhague ».
Conférence débat organisé à l'Ecole des Mines de Nantes par l'Observatoire de la décision publique et le Conseil régional des Pays de la Loire.
Changeons de Cap, changeons d'indicateurs, avec Jean Fabre, ancien directeur adjoint du programme des nations unies pour le developpement (PNUD) à Genève et en présence de Christophe Clergeau, 1er vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire
Dîner-débat A.T.E.E. qui se déroule annuellement à l'école des mines de Nantes.
Fixation des prix des matières premières : Quels (dés)équilibres entre finance, offre et demande ?
L’explosion du prix des hydrocarbures mi 2008, suivi de leur effondrement rapide, consacre l’augmentation de la volatilité des prix des matières premières de manière générale, celle du pétrole en particulier. Dans un environnement aussi brutal et soudain, les conséquences économiques et sociales peuvent être désastreuses, en particulier pour les pays en développement sans ressources fossiles.
Les pouvoirs publics ne peuvent plus désormais ignorer le danger d’une telle volatilité des prix des matières premières. La mission présidée par Jean-Marie CHEVALIER, Directeur du Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières Premières, et à laquelle Frédéric BAULE a contribué, a ainsi remis ses conclusions en février 2010 à Mme Christine LAGARDE, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi.
La régulation des prix des matières premières est ainsi le deuxième sujet clé que le Président de la République française souhaite faire avancer lors de sa présidence du G20.
Quelles parts attribuer à ces fluctuations rapides entre la demande mondiale, la réduction réelle ou anticipée de l’offre, la spéculation financière ? Dans quelle mesure le développement des stratégies financières sur les marchés pétroliers, notamment sur les produits dérivés, a-t-elle pu influencer les prix du pétrole ?
Quelles sont les réflexions en cours pour améliorer la réglementation des marchés de produits dérivés sur le pétrole ? Quelles recommandations pourraient être proposées par la France au niveau international ?
Telles sont les questions auxquelles Frédéric BAULE, General Manager Risk Management Services chez Total Oil Trading SA, tente de répondre ... pour mieux échanger avec lui.
Afin de préparer le débats sur les nouveaux indicateur de richesse,
la compagnie La Tribouille nous a présentée son spectacle.
Rendez-vous avec José Gualinga, Président du peuple indien Kichwa de Sarayaku (Amazonie équatorienne) à l’Ecole des Mines de Nantes.
- Depuis plusieurs décennies, le peuple Kichwa résiste à l’exploitation pétrolière dans son territoire amazonien. Dans ce cadre, Jose GUALINGA est le représentant légal du Gouvernement TAYJASARUTA au sein duquel il a, notamment, la charge des relations internationales. Il est en France pour participer à la Conférence de régions d'Europe sur le climat qui se tiendra à Lyon les 20 et 21 octobre 2011.
Les échanges avec lui à Nantes permettront d’évoquer trois grands sujets :
- la protection de l’Amazonie au nom de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique,
- les conditions d’une société du bien-vivre ensemble dans un environnement préservé et partagé
- l’élaboration d’indicateurs de richesses alternatifs au Produit Intérieur Brut et la perspective d’une société post-pétrolière
Licence CC-ByNc
Dîner-débat A.T.E.E. qui se déroule annuellement à l'école des Mines de Nantes.
Nous savons désormais que le peak oil a été atteint en 2006 et que nous devons inventer l’ère de l’après pétrole. Mais que dire du cuivre, du zinc, du nickel, de l’étain... qui seront épuisés dans moins de 40 ans au rythme de la consommation actuelle ?
Les métaux, ressources minérales naturelles non renouvelables, sont également à la base de notre civilisation industrielle. Moins médiatique que le changement climatique ou les enjeux énergétiques, leur raréfaction sera pourtant un des défis majeurs du XXIème
siècle. Notre modèle actuel de développement, basé sur un accroissement continu du prélèvement des ressources, se heurte en effet à la finitude de la planète.
Au regard des enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux de la raréfaction des métaux, les discours sur l'abondance, la croissance verte et la technologie salvatrice relèvent du mythe.
Quelle est la situation réelle et les perspectives ? Pourquoi les secteurs du nucléaire, des énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien) sont-ils également concernés par la raréfaction des métaux ? Une économie circulaire fondée sur le recyclage généralisé, est-elle une réponse ? Quelles autres solutions imaginer ?
Sous la direction de Philippe BIHOUIX et de Benoît de GUILLEBON, un groupe d'ingénieurs de l'association des centraliens s’est penché sur ces questions, notamment à travers cet ouvrage : « Quel futur pour les métaux ? ».
A l’heure où le débat national sur la transition énergétique s’installe en France, EuropaNova souhaite lui donner une dimension européenne et organise, avec le soutien de l’Association des Régions de France, une série de cinq débats en région (Lille, Aix en Provence, Bordeaux, Nantes et Lyon) de février à mai 2013, pour sensibiliser les acteurs locaux et les citoyens au grand défi européen qu’est la transition énergétique. D’autres pays européens sont déjà sur le chemin de la transition énergétique. La consultation lancée par le Gouvernement est une opportunité de sortir le débat français sur l’énergie de son isolement, car l’Europe est l’échelon pertinent par excellence pour la transition énergétique.
Ouverture:
Anne BEAUVAL, Directrice de l'Ecole des Mines de Nantes
Intervenants:
Sophie AUCONIE, Députée européenne (PPE)
Jacques AUXIETTE, Président du Conseil régional des Pays de la Loire
Didier BENY, Directeur RTE Ouest
Jean-François CONIL-LACOSTE, Président du Directoire de la bourse européenne de l'électricité EPEX SPOT
Nicolas GENTE, SyDEV Réseau CLER
Phénelope SEMAVOINE, Direction de la Stratégie TOTAL
Conclusion:
Bruno REBELLE, Membre du Comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique
Modération:
Walter BOUVAIS, Directeur de Terra éco
"Par ici la monnaie ! Monnaie territoriale : outil de développement ? Peut-être, mais avec qui et comment ?"
Une journée de travail et de débat entre acteurs locaux autour des enjeux et objectifs d'une monnaie territoriale pour l'agglomération nantaise.
Monnaies complémentaires, territoriales, raisons d’être, panorama, réalités
Celina WHITAKER, « Monnaies en Débat » Collectif Acteurs Chercheurs pour la pluralité monétaire et la transformation Sociale
"Par ici la monnaie ! Monnaie territoriale : outil de développement ? Peut-être, mais avec qui et comment ?"
Une journée de travail et de débat entre acteurs locaux autour des enjeux et objectifs d'une monnaie territoriale pour l'agglomération nantaise.
Une monnaie territoriale à Nantes: genèse du projet et état des réflexions
Pascal BOLO, Adjoint au Maire de la ville de Nantes
Jacques STERN, Directeur Général du Crédit Municipal de Nantes
"Par ici la monnaie ! Monnaie territoriale : outil de développement ? Peut-être, mais avec qui et comment ?"
Une journée de travail et de débat entre acteurs locaux autour des enjeux et objectifs d'une monnaie territoriale pour l'agglomération nantaise.
Témoignages internationaux
Giuseppe LITTERA et Carlo MANCOSU, Sardex, Sardaigne
Danilo BARBI, membre du Syndicat CGIL, Italie
Débat
"Par ici la monnaie ! Monnaie territoriale : outil de développement ? Peut-être, mais avec qui et comment ?"
Une journée de travail et de débat entre acteurs locaux autour des enjeux et objectifs d'une monnaie territoriale pour l'agglomération nantaise.
Témoignages internationaux
Christophe LEVANNIER, Entrepreneur et Président du Chiemgauer, Allemagne
Mark BURTON, Fondateur du Bristol Pound, Angleterre
Steve MARRIOTT, Sustainability Manager, Bristol City Council, Angleterre
"Par ici la monnaie ! Monnaie territoriale : outil de développement ? Peut-être, mais avec qui et comment ?"
Une journée de travail et de débat entre acteurs locaux autour des enjeux et objectifs d'une monnaie territoriale pour l'agglomération nantaise.
Les monnaies territoriales vues d'une école d'ingénieurs
Anne BEAUVAL, Directrice de l'Ecole des Mines de Nantes
"Par ici la monnaie ! Monnaie territoriale : outil de développement ? Peut-être, mais avec qui et comment ?"
Une journée de travail et de débat entre acteurs locaux autour des enjeux et objectifs d'une monnaie territoriale pour l'agglomération nantaise.
A quels principes et quels critères devrait répondre la monnaie ?
Massimo AMATO, économiste, Université Bocconi, Milan, Italie
MSC et collectivités territoriales : quels leviers d'action ? Etats des lieux et perspectives
Marie FARE, économiste, Université Louis Lumière, Lyon
"Par ici la monnaie ! Monnaie territoriale : outil de développement ? Peut-être, mais avec qui et comment ?"
Une journée de travail et de débat entre acteurs locaux autour des enjeux et objectifs d'une monnaie territoriale pour l'agglomération nantaise.
Les monnaies complémentaires dans l'ouest : tour d'horizon
Stéphanie AYRAULT, Aurore DURAND, Chantal RICHARD, anciennes auditrices du CHEDD Pays de la Loire
"Par ici la monnaie ! Monnaie territoriale : outil de développement ? Peut-être, mais avec qui et comment ?"
Une journée de travail et de débat entre acteurs locaux autour des enjeux et objectifs d'une monnaie territoriale pour l'agglomération nantaise.
Analyse de la journée et pistes pour poursuivre
Hélène COMBE et Celina WHITAKER
Intervention d'Andreas Rudinger (Chercheur Politiques climatiques et énergétiques à l’IDDRI, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales), lors du dîner-débat annuel de l'ATEE, le 23 janvier 2014, à l'Ecole des mines de Nantes.
La question n’est plus désormais de savoir s’il faut « entrer en transition énergétique », mais comment le faire et surtout à quelle vision de société cette transition correspond.
Après un Grenelle de l’environnement en 2007 et un débat national sur la transition énergétique en 2013, la France cherche toujours sa transition en attendant la loi de programmation désormais prévue pour l’automne 2014.
De son coté, l’Allemagne a engagé sa transition énergétique depuis plusieurs années, répondant à un objectif de 80 % de réduction de ses émissions de GES en s’appuyant sur les énergies renouvelables, avec un choix d’abandon du nucléaire en 2022.
Quels bilans (provisoires) pouvons-nous tirer de la stratégie allemande ? Le recours (massif) au charbon n’est-il pas contraire aux objectifs recherchés de réduction de GES ? Pourquoi le réseau de transport de l’électricité renouvelable produite au nord n’a t-il pas été réalisé ? Quel(s) coût(s) représente(nt) cette transition et qui la finance ? Qu’en pensent les consommateurs, les entreprises ? Où en sont les smartgrids, la méthanation... ? Une transition énergétique d’une telle ampleur peut-elle se faire seule au sein d’une Europe interconnectée ?
Spécialiste de la transition énergétique allemande, Andreas RUDINGER partagera avec nous sa vision de la situation actuelle, les forces et les faiblesses de cette révolution énergétique, les opportunités à saisir et les écueils à éviter pour une transition énergétique ... à la française.
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Conférence-débat "L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie"
à l'école des mines de Nantes
Animée par Hervé KEMPF,
Hervé Kempf est journaliste à Reporterre et auteur de nombreux
ouvrages dont "L'Oligarchie ça suffit, vive la démocratie" (Seuil).
Les signaux de défiance exprimés par les citoyens vis-à-vis des élites
politiques semblent s'amplifier. Ils se traduisent par des taux
d'abstention aux élections de plus en plus élevés, par des résultats très
faibles sur la confiance qui leur est accordée et des mouvements
alternatifs de plus en plus visibles.
Mais de quelle démocratie parlons-nous ? Sommes-nous d'ailleurs toujours en
démocratie ? Ne serions-nous pas entrés dans un régime oligarchique, cette forme
politique conçue par les Grecs anciens et qu'ont oubliée les politologues : la domination
d'une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs
décisions à l'ensemble des citoyens ?
(alcid.org)
Partie 1/3
Faire du plastique à partir des déchets agricoles, utiliser la betterave pour faire des pneus, produire du biocarburant avec des algues, … tels sont les succès de la bioéconomie qui reconfigure à très grande vitesse nos modes de production à partir de la biomasse. L’enjeu est majeur : sortir du pétrole en relevant tout à la fois les défis démographiques, énergétiques, environnementaux et climatiques.
Mais parviendrons nous à faire de cette transition une opportunité pour repenser l’économie ? Serons nous capables de l’intégrer dans les logiques propres au vivant : (interdépendance, circularité des flux, maximisation du stockage… ) seule condition de la régénération des écosystèmes et … de notre survie ?
Le Collège des transitions sociétales, le CNAM des Pays de la Loire et l’école des mines de Nantes vous invitent à en debattre .
suite de la conference-partie 2/3
(pour des raisons de droits à l'image nous ne diffusons pas le débat)
Faire du plastique à partir des déchets agricoles, utiliser la betterave pour faire des pneus, produire du biocarburant avec des algues, … tels sont les succès de la bioéconomie qui reconfigure à très grande vitesse nos modes de production à partir de la biomasse. L’enjeu est majeur : sortir du pétrole en relevant tout à la fois les défis démographiques, énergétiques, environnementaux et climatiques.
Mais parviendrons nous à faire de cette transition une opportunité pour repenser l’économie ? Serons nous capables de l’intégrer dans les logiques propres au vivant : (interdépendance, circularité des flux, maximisation du stockage… ) seule condition de la régénération des écosystèmes et … de notre survie ?
Le Collège des transitions sociétales, le CNAM des Pays de la Loire et l’école des mines de Nantes vous invitent à en débattre .
suite de la conference-partie 3/3
(pour des raisons de droits à l'image nous ne diffusons pas le débat)
Faire du plastique à partir des déchets agricoles, utiliser la betterave pour faire des pneus, produire du biocarburant avec des algues, … tels sont les succès de la bioéconomie qui reconfigure à très grande vitesse nos modes de production à partir de la biomasse. L’enjeu est majeur : sortir du pétrole en relevant tout à la fois les défis démographiques, énergétiques, environnementaux et climatiques.
Mais parviendrons nous à faire de cette transition une opportunité pour repenser l’économie ? Serons nous capables de l’intégrer dans les logiques propres au vivant : (interdépendance, circularité des flux, maximisation du stockage… ) seule condition de la régénération des écosystèmes et … de notre survie ?
Le Collège des transitions sociétales, le CNAM des Pays de la Loire et l’école des mines de Nantes vous invitent à en débattre .
1/4 Ecologie, démocratie et modes de vie :
quelles voies de transitions ?
L'ampleur de la crise écologique impose un approfondissement et un renouvellement de la démocratie mais aussi des changements profonds de nos modes de vie. En effet, attendre du seul progrès technique qu'il régénère la biosphère est sans doute une illusion dangereuse.
Mais, quelles propositions concrètes peut-on avancer pour ne pas avoir à choisir entre démocratie et environnement, entre le temps court et le temps long ? Comment faciliter la prise de conscience et une conversion significative et collective à la sobriété alors que les effets de la crise écologique ne sont pas toujours visibles ? L'enseignement de l'histoire et les expériences actuelles peuvent-elles ouvrir la voie à une transition écologique et démocratique de nos sociétés ?
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2/4 Ecologie, démocratie et modes de vie :
quelles voies de transitions ?
L'ampleur de la crise écologique impose un approfondissement et un renouvellement de la démocratie mais aussi des changements profonds de nos modes de vie. En effet, attendre du seul progrès technique qu'il régénère la biosphère est sans doute une illusion dangereuse.
Mais, quelles propositions concrètes peut-on avancer pour ne pas avoir à choisir entre démocratie et environnement, entre le temps court et le temps long ? Comment faciliter la prise de conscience et une conversion significative et collective à la sobriété alors que les effets de la crise écologique ne sont pas toujours visibles ? L'enseignement de l'histoire et les expériences actuelles peuvent-elles ouvrir la voie à une transition écologique et démocratique de nos sociétés ?
3/4 Ecologie, démocratie et modes de vie :
quelles voies de transitions ?
L'ampleur de la crise écologique impose un approfondissement et un renouvellement de la démocratie mais aussi des changements profonds de nos modes de vie. En effet, attendre du seul progrès technique qu'il régénère la biosphère est sans doute une illusion dangereuse.
Mais, quelles propositions concrètes peut-on avancer pour ne pas avoir à choisir entre démocratie et environnement, entre le temps court et le temps long ? Comment faciliter la prise de conscience et une conversion significative et collective à la sobriété alors que les effets de la crise écologique ne sont pas toujours visibles ? L'enseignement de l'histoire et les expériences actuelles peuvent-elles ouvrir la voie à une transition écologique et démocratique de nos sociétés ?
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4/4 Ecologie, démocratie et modes de vie :
quelles voies de transitions ?
L'ampleur de la crise écologique impose un approfondissement et un renouvellement de la démocratie mais aussi des changements profonds de nos modes de vie. En effet, attendre du seul progrès technique qu'il régénère la biosphère est sans doute une illusion dangereuse.
Mais, quelles propositions concrètes peut-on avancer pour ne pas avoir à choisir entre démocratie et environnement, entre le temps court et le temps long ? Comment faciliter la prise de conscience et une conversion significative et collective à la sobriété alors que les effets de la crise écologique ne sont pas toujours visibles ? L'enseignement de l'histoire et les expériences actuelles peuvent-elles ouvrir la voie à une transition écologique et démocratique de nos sociétés ?
Face aux signaux alarmants sur la croissance en berne, sur les tensions sur l’énergie et les matières premières, sur les changements climatiques, les technologies « vertes » seraient une solution pour sauver la planète et la croissance : énergies renouvelables, réseaux intelligents, économie circulaire, nano-bio-technologies, imprimantes 3D…
Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, ces nouvelles technologies ne nous conduiraient-elles pas dans une impasse ? Les innovations high tech ne sont-elles pas des mirages ? Face à cette course en avant technologique tournée vers les low tech, les « basses technologies » sont-elles une solution? Quelles sont-elles ? Comment conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir ? Quelles voies possibles pour un système économique et industriel soutenable dans une planète finie ?
Philippe BIHOUIX est ingénieur, spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique. Il est auteur de l’ouvrage L’âge des low tech en 2014 et coauteur en 2010 de l’ouvrage Quel futur pour les métaux ?.
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Face aux signaux alarmants sur la croissance en berne, sur les tensions sur l’énergie et les matières premières, sur les changements climatiques, les technologies « vertes » seraient une solution pour sauver la planète et la croissance : énergies renouvelables, réseaux intelligents, économie circulaire, nano-bio-technologies, imprimantes 3D…
Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, ces nouvelles technologies ne nous conduiraient-elles pas dans une impasse ? Les innovations high tech ne sont-elles pas des mirages ? Face à cette course en avant technologique tournée vers les low tech, les « basses technologies » sont-elles une solution? Quelles sont-elles ? Comment conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir ? Quelles voies possibles pour un système économique et industriel soutenable dans une planète finie ?
Philippe BIHOUIX est ingénieur, spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique. Il est auteur de l’ouvrage L’âge des low tech en 2014 et coauteur en 2010 de l’ouvrage Quel futur pour les métaux ?.
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L’ATEE Grand Ouest, le Collège des transitions sociétales,
l’école des mines de Nantes et le CNAM des Pays de la Loire
conférence-débat,avec la participation de
Thierry MONMONT,
Directeur exploration et production,
Union Française des Industries Pétrolières
« Il n’y aura pas de gaz de schiste et pas d’investigation sur le gaz de schiste » en France a affirmé le 28 septembre dernier la ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal. Depuis le 13 juillet 2011, la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les hydrocarbures est interdite en France.
Pourtant, dans un contexte de transition énergétique, de crise économique et sociale, de dépendance géopolitique vis à vis des pays producteurs de ressources fossiles, de déficit commercial de plus de 60 milliards € du à l’énergie, d’un gisement national estimé à plus de 70 ans de notre consommation actuelle (étude de l’agence gouvernementale américaine de l’énergie, l’EIA) … les pétroles et les gaz de schistes ne seraient-ils pas une chance pour accompagner la transition énergétique en France ?
Quel panorama des exploitations de pétrole et de gaz de schistes dans le monde ? Quelles situations dans les pays européens ? Les techniques sont-elles maitrisées ? Quels impacts sur l’environnement ? Pourquoi de tels freins dans l’opinion publique et sur les territoires concernés ? Et si la région des Pays de la Loire regorgeait de gaz de schiste, que ferions nous ?
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L’ATEE Grand Ouest, le Collège des transitions sociétales,
l’école des mines de Nantes et le CNAM des Pays de la Loire
conférence-débat,avec la participation de
Thierry MONMONT,
Directeur exploration et production,
Union Française des Industries Pétrolières
« Il n’y aura pas de gaz de schiste et pas d’investigation sur le gaz de schiste » en France a affirmé le 28 septembre dernier la ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal. Depuis le 13 juillet 2011, la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les hydrocarbures est interdite en France.
Pourtant, dans un contexte de transition énergétique, de crise économique et sociale, de dépendance géopolitique vis à vis des pays producteurs de ressources fossiles, de déficit commercial de plus de 60 milliards € du à l’énergie, d’un gisement national estimé à plus de 70 ans de notre consommation actuelle (étude de l’agence gouvernementale américaine de l’énergie, l’EIA) … les pétroles et les gaz de schistes ne seraient-ils pas une chance pour accompagner la transition énergétique en France ?
Quel panorama des exploitations de pétrole et de gaz de schistes dans le monde ? Quelles situations dans les pays européens ? Les techniques sont-elles maitrisées ? Quels impacts sur l’environnement ? Pourquoi de tels freins dans l’opinion publique et sur les territoires concernés ? Et si la région des Pays de la Loire regorgeait de gaz de schiste, que ferions nous ?
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L’ATEE Grand Ouest, le Collège des transitions sociétales,
l’école des mines de Nantes et le CNAM des Pays de la Loire
conférence-débat,avec la participation de
Thierry MONMONT,
Directeur exploration et production,
Union Française des Industries Pétrolières
« Il n’y aura pas de gaz de schiste et pas d’investigation sur le gaz de schiste » en France a affirmé le 28 septembre dernier la ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal. Depuis le 13 juillet 2011, la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les hydrocarbures est interdite en France.
Pourtant, dans un contexte de transition énergétique, de crise économique et sociale, de dépendance géopolitique vis à vis des pays producteurs de ressources fossiles, de déficit commercial de plus de 60 milliards € du à l’énergie, d’un gisement national estimé à plus de 70 ans de notre consommation actuelle (étude de l’agence gouvernementale américaine de l’énergie, l’EIA) … les pétroles et les gaz de schistes ne seraient-ils pas une chance pour accompagner la transition énergétique en France ?
Quel panorama des exploitations de pétrole et de gaz de schistes dans le monde ? Quelles situations dans les pays européens ? Les techniques sont-elles maitrisées ? Quels impacts sur l’environnement ? Pourquoi de tels freins dans l’opinion publique et sur les territoires concernés ? Et si la région des Pays de la Loire regorgeait de gaz de schiste, que ferions nous ?
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Frédéric Bosque est coordinateur de l’écovillage expérimental Tera.Il est entrepreneur depuis 30 ans et ancien membre du Centre des Jeunes Dirigeants. Il a été cofondateur du Mouvement Français pour un revenu de base; délégué général du mouvement Sol, pour une réappropriation citoyenne de la monnaie.
Gérant et président de plusieurs entreprises de l’économie sociale et solidaire, il vient de lancer un projet à 10 ans de création d’un écovillage où relocalisation de la production vitale à ses habitants, maîtrise de son empreinte écologique, émission d’une monnaie citoyenne locale et instauration d’un revenu de base inconditionnel pour tous ses habitants seront les quatre piliers d’une nouvelle forme de développement soutenable indissoluble d’une meilleure cohésion sociale. Frédéric Bosqué est auteur des libres « les monnaies citoyennes » aux éditions Yves Michel et « Alternatives humanistes » aux éditions (R)évolution.
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Revenu de base, monnaie citoyenne et vivre ensemble. 1/2.
Frédéric Bosque est coordinateur de l’écovillage expérimental Tera.Il est entrepreneur depuis 30 ans et ancien membre du Centre des Jeunes Dirigeants. Il a été cofondateur du Mouvement Français pour un revenu de base; délégué général du mouvement Sol, pour une réappropriation citoyenne de la monnaie.
Gérant et président de plusieurs entreprises de l’économie sociale et solidaire, il vient de lancer un projet à 10 ans de création d’un écovillage où relocalisation de la production vitale à ses habitants, maîtrise de son empreinte écologique, émission d’une monnaie citoyenne locale et instauration d’un revenu de base inconditionnel pour tous ses habitants seront les quatre piliers d’une nouvelle forme de développement soutenable indissoluble d’une meilleure cohésion sociale. Frédéric Bosqué est auteur des libres « les monnaies citoyennes » aux éditions Yves Michel et « Alternatives humanistes » aux éditions (R)évolution.
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1ère partie - Intervention. La théorie économique classique dit que la production (et donc le PIB) évolue principalement avec le capital et le travail. Le lien (degré d’élasticité) entre l’énergie et le PIB serait relativement modeste (environ 10 %). La problématique de l’énergie ne serait donc pas une question majeure dans le milieu économique dominant. Or, au cours des cinquante dernières années, on constate une évolution pratiquement linéaire entre le PIB mondial et la consommation d’énergie. Par ailleurs, les travaux de Gaël GIRAUD, économiste et directeur de recherche au CNRS, et de Zeynep KAHRAMAN, économiste et chef de projet à The Shift Project, montrent une dépendance du PIB à l’énergie de 60 % en moyenne mondiale (40 % pour la France, 70 % pour les USA). Ces travaux rejoignent ceux de Jean-Marc JANCOVICI et d’économistes comme Robert AYRES, Michael KUMHOF, James HAMILTON, David STERN, Tim JACKSON, Alain GRANDJEAN, Jean-Charles HOURCADE, Christian de PERTHUIS… Si les liens entre PIB et consommation d’énergie sont aussi importants, quid de la croissance en cas de raréfaction des ressources fossiles ? La croissance européenne actuelle, quasiment nulle, est-elle l’annonce d’une situation structurelle ? La croissance verte est-elle une réponse ? La croissance est-elle nécessaire à la prospérité ? Gaël GIRAUD partagera avec nous les points clés de ses travaux et sa vision prospective des orientations que nous devrions prendre.
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2ème partie - Intervention. La théorie économique classique dit que la production (et donc le PIB) évolue principalement avec le capital et le travail. Le lien (degré d’élasticité) entre l’énergie et le PIB serait relativement modeste (environ 10 %). La problématique de l’énergie ne serait donc pas une question majeure dans le milieu économique dominant. Or, au cours des cinquante dernières années, on constate une évolution pratiquement linéaire entre le PIB mondial et la consommation d’énergie. Par ailleurs, les travaux de Gaël GIRAUD, économiste et directeur de recherche au CNRS, et de Zeynep KAHRAMAN, économiste et chef de projet à The Shift Project, montrent une dépendance du PIB à l’énergie de 60 % en moyenne mondiale (40 % pour la France, 70 % pour les USA). Ces travaux rejoignent ceux de Jean-Marc JANCOVICI et d’économistes comme Robert AYRES, Michael KUMHOF, James HAMILTON, David STERN, Tim JACKSON, Alain GRANDJEAN, Jean-Charles HOURCADE, Christian de PERTHUIS… Si les liens entre PIB et consommation d’énergie sont aussi importants, quid de la croissance en cas de raréfaction des ressources fossiles ? La croissance européenne actuelle, quasiment nulle, est-elle l’annonce d’une situation structurelle ? La croissance verte est-elle une réponse ? La croissance est-elle nécessaire à la prospérité ? Gaël GIRAUD partagera avec nous les points clés de ses travaux et sa vision prospective des orientations que nous devrions prendre.
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3ème partie - Questions/Réponses. La théorie économique classique dit que la production (et donc le PIB) évolue principalement avec le capital et le travail. Le lien (degré d’élasticité) entre l’énergie et le PIB serait relativement modeste (environ 10 %). La problématique de l’énergie ne serait donc pas une question majeure dans le milieu économique dominant. Or, au cours des cinquante dernières années, on constate une évolution pratiquement linéaire entre le PIB mondial et la consommation d’énergie. Par ailleurs, les travaux de Gaël GIRAUD, économiste et directeur de recherche au CNRS, et de Zeynep KAHRAMAN, économiste et chef de projet à The Shift Project, montrent une dépendance du PIB à l’énergie de 60 % en moyenne mondiale (40 % pour la France, 70 % pour les USA). Ces travaux rejoignent ceux de Jean-Marc JANCOVICI et d’économistes comme Robert AYRES, Michael KUMHOF, James HAMILTON, David STERN, Tim JACKSON, Alain GRANDJEAN, Jean-Charles HOURCADE, Christian de PERTHUIS… Si les liens entre PIB et consommation d’énergie sont aussi importants, quid de la croissance en cas de raréfaction des ressources fossiles ? La croissance européenne actuelle, quasiment nulle, est-elle l’annonce d’une situation structurelle ? La croissance verte est-elle une réponse ? La croissance est-elle nécessaire à la prospérité ? Gaël GIRAUD partagera avec nous les points clés de ses travaux et sa vision prospective des orientations que nous devrions prendre.
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1ère partie - Présentation. L’entreprise est au cœur de notre vie sociale, économique et politique. Mais au fond, qu’est-ce qu’une entreprise et quelles sont ou devraient être ses finalités ? La crise économique révèle combien les principes de gouvernance centrés sur la profitabilité pouvaient être dangereux pour l’entreprise et pour sa compétitivité.
Au contraire, peut-on « refonder l’entreprise » en la considérant comme un « projet de créa>on collective »? Quelles sont alors les nouvelles formes de gouvernance possibles ? Alors que notre bon vieux code civil ne reconnait de l’entreprise que le contrat passé entre les associés, en vue de partager les bénéfices ou les économies (article 1832 !) faut-il créer de nouveaux statuts d’entreprise pour y intégrer d’autres objectifs sociétaux ?
Blanche SEGRESTIN est professeur à Mines ParisTech et auteur de plusieurs ouvrages, dont Refonder l’entreprise, en 2012 avec Armand HATCHUEL.
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2ème partie-Questions/Réponses- L’entreprise est au cœur de notre vie sociale, économique et politique. Mais au fond, qu’est-ce qu’une entreprise et quelles sont ou devraient être ses finalités ? La crise économique révèle combien les principes de gouvernance centrés sur la profitabilité pouvaient être dangereux pour l’entreprise et pour sa compétitivité.
Au contraire, peut-on « refonder l’entreprise » en la considérant comme un « projet de création collective »? Quelles sont alors les nouvelles formes de gouvernance possibles ? Alors que notre bon vieux code civil ne reconnait de l’entreprise que le contrat passé entre les associés, en vue de partager les bénéfices ou les économies (article 1832 !) faut-il créer de nouveaux statuts d’entreprise pour y intégrer d’autres objectifs sociétaux ?
Blanche SEGRESTIN est professeur à Mines ParisTech et auteur de plusieurs ouvrages, dont Refonder l’entreprise, en 2012 avec Armand HATCHUEL.
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3ème partie- Présentation. L’entreprise est au cœur de notre vie sociale, économique et poli>que. Mais au fond, qu’est-ce qu’une entreprise et quelles sont ou devraient être ses finalités ? La crise économique révèle combien les principes de gouvernance centrés sur la profitabilité pouvaient être dangereux pour l’entreprise et pour sa compétitivité.
Au contraire, peut-on « refonder l’entreprise » en la considérant comme un « projet de créa>on collective »? Quelles sont alors les nouvelles formes de gouvernance possibles ? Alors que notre bon vieux code civil ne reconnait de l’entreprise que le contrat passé entre les associés, en vue de partager les bénéfices ou les économies (article 1832 !) faut-il créer de nouveaux statuts d’entreprise pour y intégrer d’autres objectifs sociétaux ?
Blanche SEGRESTIN est professeur à Mines ParisTech et auteur de plusieurs ouvrages, dont Refonder l’entreprise, en 2012 avec Armand HATCHUEL.
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4ème partie-Questions/Réponses- L’entreprise est au cœur de notre vie sociale, économique et politique. Mais au fond, qu’est-ce qu’une entreprise et quelles sont ou devraient être ses finalités ? La crise économique révèle combien les principes de gouvernance centrés sur la profitabilité pouvaient être dangereux pour l’entreprise et pour sa compétitivité.
Au contraire, peut-on « refonder l’entreprise » en la considérant comme un « projet de création collective »? Quelles sont alors les nouvelles formes de gouvernance possibles ? Alors que notre bon vieux code civil ne reconnait de l’entreprise que le contrat passé entre les associés, en vue de partager les bénéfices ou les économies (article 1832 !) faut-il créer de nouveaux statuts d’entreprise pour y intégrer d’autres objectifs sociétaux ?
Blanche SEGRESTIN est professeur à Mines ParisTech et auteur de plusieurs ouvrages, dont Refonder l’entreprise, en 2012 avec Armand HATCHUEL.
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1ère partie-Présentation de Claire Roumet-1ère partie-Présentation de Samuel Aubin-Les alertes de la communauté scientifique internationale sur les changements climatiques et leurs conséquences se font toujours plus pressantes. Pour y répondre, les niveaux de réductions d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie fossile devront être très importants, et ce sur une période de temps très courte. L’Etat et les collectivités ne pourront pas faire seuls, l’évolution des modes de vie ne se feront pas sans la société civile (entreprises, associations…).
Quelles sont alors les conditions de mobilisation des acteurs, les freins et les leviers ? Une gouvernance renouvelée est-elle nécessaire ? Quelle place pour les citoyens, avec quelles dynamiques collectives ? Quelles articulations entre projets citoyens et politiques publiques ?
A l’occasion du lancement de la recherche-action partenariale Transition Energétique & Sociétale*, Samuel AUBIN et Claire ROUMET nous font partager leurs expériences et leurs convictions.
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2ème partie-Questions/Réponses-Les alertes de la communauté scientifique internationale sur les changements climatiques et leurs conséquences se font toujours plus pressantes. Pour y répondre, les niveaux de réductions d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie fossile devront être très importants, et ce sur une période de temps très courte. L’Etat et les collectivités ne pourront pas faire seuls, l’évolution des modes de vie ne se feront pas sans la société civile (entreprises, associations…).
Quelles sont alors les conditions de mobilisation des acteurs, les freins et les leviers ? Une gouvernance renouvelée est-elle nécessaire ? Quelle place pour les citoyens, avec quelles dynamiques collectives ? Quelles articulations entre projets citoyens et politiques publiques ?
A l’occasion du lancement de la recherche-action partenariale Transition Energétique & Sociétale*, Samuel AUBIN et Claire ROUMET nous feront partager leurs expériences et leurs convictions.
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3ème partie-Présentation de Claire Roumet-Les alertes de la communauté scientifique internationale sur les changements climatiques et leurs conséquences se font toujours plus pressantes. Pour y répondre, les niveaux de réductions d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie fossile devront être très importants, et ce sur une période de temps très courte. L’Etat et les collectivités ne pourront pas faire seuls, l’évolution des modes de vie ne se feront pas sans la société civile (entreprises, associations…).
Quelles sont alors les conditions de mobilisation des acteurs, les freins et les leviers ? Une gouvernance renouvelée est-elle nécessaire ? Quelle place pour les citoyens, avec quelles dynamiques collectives ? Quelles articulations entre projets citoyens et politiques publiques ?
A l’occasion du lancement de la recherche-action partenariale Transition Energétique & Sociétale*, Samuel AUBIN et Claire ROUMET nous feront partager leurs expériences et leurs convictions.
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5ème partie-Questions/Réponses-Les alertes de la communauté scientifique internationale sur les changements climatiques et leurs conséquences se font toujours plus pressantes. Pour y répondre, les niveaux de réductions d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie fossile devront être très importants, et ce sur une période de temps très courte. L’Etat et les collectivités ne pourront pas faire seuls, l’évolution des modes de vie ne se feront pas sans la société civile (entreprises, associations…).
Quelles sont alors les conditions de mobilisation des acteurs, les freins et les leviers ? Une gouvernance renouvelée est-elle nécessaire ? Quelle place pour les citoyens, avec quelles dynamiques collectives ? Quelles articulations entre projets citoyens et politiques publiques ?
A l’occasion du lancement de la recherche-action partenariale Transition Energétique & Sociétale*, Samuel AUBIN et Claire ROUMET nous feront partager leurs expériences et leurs convictions.
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Thierry LIBAERT est expert et professeur en Sciences de l’Information et de la Communication
Depuis sa médiatisation au début des années 2010, l’obsolescence programmée est devenue progressivement un enjeu de politique publique, économique et environnemental.
Avec l’inscription de l’obsolescence programmée dans la loi française sur la transition énergétique pour la croissance verte, associations de consommateurs, entreprises, ONG environnementales, organisations syndicales et puissance publique ont bien compris la nécessité d’avancer ensemble pour une consommation plus durable.
Comment les médias se saisissent du sujet ? Comment l’opinion publique l’interprète ? Quels impacts en termes d’information pour le consommateur ? Comment s’opère le lobbying ? Comment obtenir un consensus des entreprises, des syndicats, des associations de consommateurs et des ONG environnementales des 28 pays de l’Union Européenne ?
Thierry Libaert, rapporteur de l’avis voté en octobre 2013 par le Comité Economique et Sociale Européen, premier texte européen sur le sujet, nous fera partager ses expériences.
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Thierry LIBAERT est expert et professeur en Sciences de l’Information et de la Communication
Depuis sa médiatisation au début des années 2010, l’obsolescence programmée est devenue progressivement un enjeu de politique publique, économique et environnemental.
Avec l’inscription de l’obsolescence programmée dans la loi française sur la transition énergétique pour la croissance verte, associations de consommateurs, entreprises, ONG environnementales, organisations syndicales et puissance publique ont bien compris la nécessité d’avancer ensemble pour une consommation plus durable.
Comment les médias se saisissent du sujet ? Comment l’opinion publique l’interprète ? Quels impacts en termes d’information pour le consommateur ? Comment s’opère le lobbying ? Comment obtenir un consensus des entreprises, des syndicats, des associations de consommateurs et des ONG environnementales des 28 pays de l’Union Européenne ?
Thierry Libaert, rapporteur de l’avis voté en octobre 2013 par le Comité Economique et Sociale Européen, premier texte européen sur le sujet, nous fera partager ses expériences.
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Conférence de Thomas COUTROT, économiste et statisticien, porte-parole d’ATTAC.
1ere partie
Les banques et les dettes privées ont déclenché la crise de 2008. Les Etats les ont alors prises en charge, les transformant en dettes publiques. 7 ans après, la dette mondiale dépasse 200 000 milliards de dollars, soit une hausse de 40%.
Est-ce soutenable ? Quelles seraient les conséquences d’un nouvel effondrement financier ? L’austérité est-elle une stratégie crédible pour payer ces dettes tout en finançant la transition écologique ?
Quelles sont les alternatives réalistes ?
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Conférence de Thomas COUTROT, économiste et statisticien, porte-parole d’ATTAC.
2 ème partie
Les banques et les dettes privées ont déclenché la crise de 2008. Les Etats les ont alors prises en charge, les transformant en dettes publiques. 7 ans après, la dette mondiale dépasse 200 000 milliards de dollars, soit une hausse de 40%.
Est-ce soutenable ? Quelles seraient les conséquences d’un nouvel effondrement financier ? L’austérité est-elle une stratégie crédible pour payer ces dettes tout en finançant la transition écologique ?
Quelles sont les alternatives réalistes ?
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Conférence de Christian LEYRIT, président de la Commission nationale du débat public
Créée en 1995 par la « loi Barnier » qui instaure le débat public, la Commission nationale du débat public (CNDP) est devenue en 2002 une autorité administrative indépendante. Sa mission est d’informer les citoyens et de faire en sorte que leur point de vue soit pris en compte dans le processus de décision des grands projets d’aménagement et d’équipement d’intérêt national.
A l’heure d’Internet et des réseaux sociaux qui bouleversent les pratiques d’information et d’expression, les citoyens attendent d’être mieux informés, consultés et écoutés, et ce, à tous les niveaux de décision.
L’actualité des derniers mois y fait écho. Les blocages et situations très conflictuelles enregistrés sur de nombreux projets d’aménagement et d’équipement, amènent aujourd’hui à s’interroger sur nos processus d’élaboration des projets, de consultation des citoyens, et de décision.
Licence CC-BY-NC.
Conférence de Christian LEYRIT, président de la Commission nationale du débat public
2eme partie
Créée en 1995 par la « loi Barnier » qui instaure le débat public, la Commission nationale du débat public (CNDP) est devenue en 2002 une autorité administrative indépendante. Sa mission est d’informer les citoyens et de faire en sorte que leur point de vue soit pris en compte dans le processus de décision des grands projets d’aménagement et d’équipement d’intérêt national.
A l’heure d’Internet et des réseaux sociaux qui bouleversent les pratiques d’information et d’expression, les citoyens attendent d’être mieux informés, consultés et écoutés, et ce, à tous les niveaux de décision.
L’actualité des derniers mois y fait écho. Les blocages et situations très conflictuelles enregistrés sur de nombreux projets d’aménagement et d’équipement, amènent aujourd’hui à s’interroger sur nos processus d’élaboration des projets, de consultation des citoyens, et de décision.
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Conférence d'Edwy Plenel
Les périodes de transitions, marquées par l’incertitude et l’inquiétude, ravivent l’urgence de la question démocratique. Qu’il s’agisse de la France, avec son présidentialisme qui dévitalise la vie publique, ou l’Europe, avec son technocratisme qui ignore la volonté populaire, ceux qui nous dirigent incarnent de plus en plus une dépossession démocratique, cette « tyrannie douce » qu’évoquait déjà Tocqueville dans laquelle le peuple n’est convié que pour choisir ses maîtres avant de retourner en servitude.
A l’heure de la révolution numérique, de son imaginaire de partage et d’échange, de participation et de délibération, il nous revient de réinventer l’espérance démocratique.
Licence CC-BY-NC.
Conférence de Christian LEYRIT, président de la Commission nationale du débat public
2eme partie
Créée en 1995 par la « loi Barnier » qui instaure le débat public, la Commission nationale du débat public (CNDP) est devenue en 2002 une autorité administrative indépendante. Sa mission est d’informer les citoyens et de faire en sorte que leur point de vue soit pris en compte dans le processus de décision des grands projets d’aménagement et d’équipement d’intérêt national.
A l’heure d’Internet et des réseaux sociaux qui bouleversent les pratiques d’information et d’expression, les citoyens attendent d’être mieux informés, consultés et écoutés, et ce, à tous les niveaux de décision.
L’actualité des derniers mois y fait écho. Les blocages et situations très conflictuelles enregistrés sur de nombreux projets d’aménagement et d’équipement, amènent aujourd’hui à s’interroger sur nos processus d’élaboration des projets, de consultation des citoyens, et de décision.
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Conférence d'Edwy Plenel
-Questions-
Les périodes de transitions, marquées par l’incertitude et l’inquiétude, ravivent l’urgence de la question démocratique. Qu’il s’agisse de la France, avec son présidentialisme qui dévitalise la vie publique, ou l’Europe, avec son technocratisme qui ignore la volonté populaire, ceux qui nous dirigent incarnent de plus en plus une dépossession démocratique, cette « tyrannie douce » qu’évoquait déjà Tocqueville dans laquelle le peuple n’est convié que pour choisir ses maîtres avant de retourner en servitude.
A l’heure de la révolution numérique, de son imaginaire de partage et d’échange, de participation et de délibération, il nous revient de réinventer l’espérance démocratique.
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Conférence d'Yves Sintomer
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que nous vivons une forte crise de légitimité du système politique, mais celle qui frappe actuellement la France et l’Europe est d’une ampleur particulière. Or, l’expérience démocratique ne s’est jamais figée, une démocratie vivante ne peut qu’être une invention renouvelée.
Quelles sont les expériences démocratiques passées qui peuvent constituer des sources d’inspiration pour surmonter les impasses du présent ? Comment penser le futur de la démocratie au 21ème siècle ?
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Conférence d'Yves Sintomer - Questions & réponses
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que nous vivons une forte crise de légitimité du système politique, mais celle qui frappe actuellement la France et l’Europe est d’une ampleur particulière. Or, l’expérience démocratique ne s’est jamais figée, une démocratie vivante ne peut qu’être une invention renouvelée.
Quelles sont les expériences démocratiques passées qui peuvent constituer des sources d’inspiration pour surmonter les impasses du présent ? Comment penser le futur de la démocratie au 21ème siècle ?
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Conférence d'Yves Sintomer - 2ème partie
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que nous vivons une forte crise de légitimité du système politique, mais celle qui frappe actuellement la France et l’Europe est d’une ampleur particulière. Or, l’expérience démocratique ne s’est jamais figée, une démocratie vivante ne peut qu’être une invention renouvelée.
Quelles sont les expériences démocratiques passées qui peuvent constituer des sources d’inspiration pour surmonter les impasses du présent ? Comment penser le futur de la démocratie au 21ème siècle ?
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Conférence d'Yves Sintomer - 2ème partie - Questions & réponses
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que nous vivons une forte crise de légitimité du système politique, mais celle qui frappe actuellement la France et l’Europe est d’une ampleur particulière. Or, l’expérience démocratique ne s’est jamais figée, une démocratie vivante ne peut qu’être une invention renouvelée.
Quelles sont les expériences démocratiques passées qui peuvent constituer des sources d’inspiration pour surmonter les impasses du présent ? Comment penser le futur de la démocratie au 21ème siècle ?
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Dans le cadre de la 21ème conférence sur le climat, les 195 pays réunis au Bourget ont adopté le 12 décembre 2015 un accord universel et historique sur le climat. Le réchauffement devra ainsi être contenu bien en deçà de 2°C en 2100 par rapport à l'ère pré-industrielle (nous sommes déjà à + 0,8°C) et des efforts devront être réalisés pour tenter de rester en-dessous de 1,5°C.
Mais l’accord ne comprend aucun objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il est simplement convenu d’atteindre un pic d’émissions aussi rapidement que possible, étant entendu que les pays en développement l'atteindront plus tard. Ces émissions devront ensuite décroître rapidement pour être intégralement capturées par la végétation et les océans dans la 2ème moitié du XXIème siècle.
Les contributions nationales volontaires actuelles de 186 États nous mènent à des estimations de + 3 °C. Les pays seront donc sans nul doute appelés à revoir leurs ambitions à la hausse avant le nouvel inventaire prévu en 2023, puis tous les 5 ans. La somme de 100 milliards par an, d’ici 2020, aux pays en développement, est également appelée à être relevée avant 2025.
En comparaison de ce qu'il aurait pu être, l'accord est un miracle. En comparaison de ce qu'il aurait dû être, c'est un désastre titrait le Guardian le 13 décembre.
Quelles lectures pouvons-nous faire de cet accord ? Quel a été le jeu des acteurs ? Est-ce un miracle ou un désastre ? Quelles sont les prochaines étapes ? L'avancement du processus est-il en adéquation avec la temporalité climatique ?
Ronan DANTEC, porte-parole climat de l'organisation mondiale des villes, sénateur de Loire-Atlantique, engagé sur les questions climatiques depuis de nombreuses années, tant au niveau local qu’international, partage avec nous ses satisfactions, ses déceptions et nous confie quelques dessous de la COP21.
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2ème partie - Questions & réponses
Dans le cadre de la 21ème conférence sur le climat, les 195 pays réunis au Bourget ont adopté le 12 décembre 2015 un accord universel et historique sur le climat. Le réchauffement devra ainsi être contenu bien en deçà de 2°C en 2100 par rapport à l'ère pré-industrielle (nous sommes déjà à + 0,8°C) et des efforts devront être réalisés pour tenter de rester en-dessous de 1,5°C.
Mais l’accord ne comprend aucun objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il est simplement convenu d’atteindre un pic d’émissions aussi rapidement que possible, étant entendu que les pays en développement l'atteindront plus tard. Ces émissions devront ensuite décroître rapidement pour être intégralement capturées par la végétation et les océans dans la 2ème moitié du XXIème siècle.
Les contributions nationales volontaires actuelles de 186 États nous mènent à des estimations de + 3 °C. Les pays seront donc sans nul doute appelés à revoir leurs ambitions à la hausse avant le nouvel inventaire prévu en 2023, puis tous les 5 ans. La somme de 100 milliards par an, d’ici 2020, aux pays en développement, est également appelée à être relevée avant 2025.
En comparaison de ce qu'il aurait pu être, l'accord est un miracle. En comparaison de ce qu'il aurait dû être, c'est un désastre titrait le Guardian le 13 décembre.
Quelles lectures pouvons-nous faire de cet accord ? Quel a été le jeu des acteurs ? Est-ce un miracle ou un désastre ? Quelles sont les prochaines étapes ? L'avancement du processus est-il en adéquation avec la temporalité climatique ?
Ronan DANTEC, porte-parole climat de l'organisation mondiale des villes, sénateur de Loire-Atlantique, engagé sur les questions climatiques depuis de nombreuses années, tant au niveau local qu’international, partagera avec nous ses satisfactions, ses déceptions et nous confiera quelques dessous de la COP21.
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1ere partie
En "supprimant les barrières qui freinent les flux de marchandises, services et capitaux" entre les USA et l'UE, le TTIP est censé permettre la relance de l'économie transatlantique et surtout de définir les nouvelles règles du commerce mondial (normes et réglementations) appelées à s'imposer par la suite au reste du monde.
Les questions soulevées sont nombreuses, des services publics aux normes environnementales en passant par l'arbitrage en cas de conflit et la transparence des négociations.
Pourquoi cet accord, quel en est l'officine et par qui est-il soutenu ? Quelle gouvernance des négociations ? Quels intérêts pour les citoyens et les PME/TPE de part et d'autre de l'Atlantique ? Ont-ils leur mot à dire ? Quelles sont les prochaines échéances et perspectives ?
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2ème partie - Questions & réponses
En "supprimant les barrières qui freinent les flux de marchandises, services et capitaux" entre les USA et l'UE, le TTIP est censé permettre la relance de l'économie transatlantique et surtout de définir les nouvelles règles du commerce mondial (normes et réglementations) appelées à s'imposer par la suite au reste du monde.
Les questions soulevées sont nombreuses, des services publics aux normes environnementales en passant par l'arbitrage en cas de conflit et la transparence des négociations.
Pourquoi cet accord, quel en est l'officine et par qui est-il soutenu ? Quelle gouvernance des négociations ? Quels intérêts pour les citoyens et les PME/TPE de part et d'autre de l'Atlantique ? Ont-ils leur mot à dire ? Quelles sont les prochaines échéances et perspectives ?
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3ème partie - Questions & réponses
En "supprimant les barrières qui freinent les flux de marchandises, services et capitaux" entre les USA et l'UE, le TTIP est censé permettre la relance de l'économie transatlantique et surtout de définir les nouvelles règles du commerce mondial (normes et réglementations) appelées à s'imposer par la suite au reste du monde.
Les questions soulevées sont nombreuses, des services publics aux normes environnementales en passant par l'arbitrage en cas de conflit et la transparence des négociations.
Pourquoi cet accord, quel en est l'officine et par qui est-il soutenu ? Quelle gouvernance des négociations ? Quels intérêts pour les citoyens et les PME/TPE de part et d'autre de l'Atlantique ? Ont-ils leur mot à dire ? Quelles sont les prochaines échéances et perspectives ?
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1 partie -Conférence d'Etienne Chouard
« Pour que le suffrage universel désigne le vote des lois, pour que la démocratie désigne le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour que nous puissions devenir des citoyens politiquement adultes, pour que nos représentants soient tenus de rester nos représentants, ne faudrait-il pas une nouvelle constitution ?
Si le constat de l’essoufflement de la Constitution, du fonctionnement de nos institutions, n’a jamais été aussi largement partagé, celle-ci n’a jamais été aussi peu contestée... »
« Démocratie », « suffrage universel », « citoyen », « représentant », tels sont les mots qu’Etienne CHOUARD nous propose de faire résonner, avec en ligne de mire l’écriture d’une nouvelle Constitution par les citoyens eux-mêmes.
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Intervention d' Olivier PERRIN, Chargé de mission au MEDDE, responsable du programme MOVIDA
Avec la contribution de Samuel AUBIN, Collège TS
Sous la pression de l’urgence climatique, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée le 22 juillet 2015, a fixé des objectifs très ambitieux avec par exemple 32% d’EnR dans la consommation énergétique en 2030 (23% en 2010 et environ 15% aujourd’hui). L’énergie (fossile) étant au cœur de nos sociétés, de nos modes de vie, il va falloir « faire autrement » en articulant innovation sociale, technologique, mais aussi systémique.
Nous devons donc faire évoluer nos modes de vie.
Mais de quoi parle-t-on à travers ces modes de vie ? De quelles marges disposons-nous pour les faire évoluer ? Pourquoi les projets et les démarches actuelles (collectifs citoyens et entreprises dans des zones d’activités) interrogent la question des modes de vie ?
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2ème partie -Conférence d'Etienne Chouard
« Pour que le suffrage universel désigne le vote des lois, pour que la démocratie désigne le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour que nous puissions devenir des citoyens politiquement adultes, pour que nos représentants soient tenus de rester nos représentants, ne faudrait-il pas une nouvelle constitution ?
Si le constat de l’essoufflement de la Constitution, du fonctionnement de nos institutions, n’a jamais été aussi largement partagé, celle-ci n’a jamais été aussi peu contestée... »
« Démocratie », « suffrage universel », « citoyen », « représentant », tels sont les mots qu’Etienne CHOUARD nous propose de faire résonner, avec en ligne de mire l’écriture d’une nouvelle Constitution par les citoyens eux-mêmes.
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1ère partie-
Héloïse NEZ
Maître de conférences à l’université de Tours,
membre du Laboratoire CITERES
Comment expliquer l'irruption d'un nouveau parti politique comme Podemos en Espagne et son expansion rapide ? Dans un contexte de crise socio-économique et politique, quels sont les liens avec le mouvement des Indignés, ainsi que la stratégie politique et électorale de Podemos ? Quelles sont les limites de cette expérience démocratique et quels sont les enjeux actuels ?
Par ailleurs, en quoi le cas de Podemos pose des questions sur le renouvellement démocratique qui vont au-delà du contexte espagnol ? Comment ce parti réussit-il à remobiliser électoralement les jeunes, particulièrement concernés par l’abstention ? Quelles voies esquisse-t-il pour ouvrir un champ politique qui s’est peu à peu professionnalisé et fermé à de nouveaux entrants ? Comment la participation des citoyens est-elle posée dans les expériences municipales, mais aussi aux échelles régionale et nationale ?
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partie 2- questions/échange
Héloïse NEZ
Maître de conférences à l’université de Tours,
membre du Laboratoire CITERES
Comment expliquer l'irruption d'un nouveau parti politique comme Podemos en Espagne et son expansion rapide ? Dans un contexte de crise socio-économique et politique, quels sont les liens avec le mouvement des Indignés, ainsi que la stratégie politique et électorale de Podemos ? Quelles sont les limites de cette expérience démocratique et quels sont les enjeux actuels ?
Par ailleurs, en quoi le cas de Podemos pose des questions sur le renouvellement démocratique qui vont au-delà du contexte espagnol ? Comment ce parti réussit-il à remobiliser électoralement les jeunes, particulièrement concernés par l’abstention ? Quelles voies esquisse-t-il pour ouvrir un champ politique qui s’est peu à peu professionnalisé et fermé à de nouveaux entrants ? Comment la participation des citoyens est-elle posée dans les expériences municipales, mais aussi aux échelles régionale et nationale ?
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Partie 3-
Héloïse NEZ
Maître de conférences à l’université de Tours,
membre du Laboratoire CITERES
Comment expliquer l'irruption d'un nouveau parti politique comme Podemos en Espagne et son expansion rapide ? Dans un contexte de crise socio-économique et politique, quels sont les liens avec le mouvement des Indignés, ainsi que la stratégie politique et électorale de Podemos ? Quelles sont les limites de cette expérience démocratique et quels sont les enjeux actuels ?
Par ailleurs, en quoi le cas de Podemos pose des questions sur le renouvellement démocratique qui vont au-delà du contexte espagnol ? Comment ce parti réussit-il à remobiliser électoralement les jeunes, particulièrement concernés par l’abstention ? Quelles voies esquisse-t-il pour ouvrir un champ politique qui s’est peu à peu professionnalisé et fermé à de nouveaux entrants ? Comment la participation des citoyens est-elle posée dans les expériences municipales, mais aussi aux échelles régionale et nationale ?
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Partie 4-questions/échange
Héloïse NEZ
Maître de conférences à l’université de Tours,
membre du Laboratoire CITERES
Comment expliquer l'irruption d'un nouveau parti politique comme Podemos en Espagne et son expansion rapide ? Dans un contexte de crise socio-économique et politique, quels sont les liens avec le mouvement des Indignés, ainsi que la stratégie politique et électorale de Podemos ? Quelles sont les limites de cette expérience démocratique et quels sont les enjeux actuels ?
Par ailleurs, en quoi le cas de Podemos pose des questions sur le renouvellement démocratique qui vont au-delà du contexte espagnol ? Comment ce parti réussit-il à remobiliser électoralement les jeunes, particulièrement concernés par l’abstention ? Quelles voies esquisse-t-il pour ouvrir un champ politique qui s’est peu à peu professionnalisé et fermé à de nouveaux entrants ? Comment la participation des citoyens est-elle posée dans les expériences municipales, mais aussi aux échelles régionale et nationale ?
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Quelles utopies réalistes dans une grande ville comme Grenoble ?
La liste conduite par Éric PIOLLE aux municipales de Grenoble en 2014 était une liste citoyenne soutenue par une alliance regroupant EELV, le Parti de gauche, les Alternatifs, la Gauche anticapitaliste et deux associations locales, l’ADES et le Réseau citoyen. Avec 40% des suffrages exprimés (environ 60% de votants) au second tour, Éric PIOLLE a été élu maire de Grenoble le 4 avril 2014.
Les engagements étaient ambitieux, avec des thèmes portant sur : une ville à la démocratie renouvelée, un bouclier social et écologique, une ville à taille humaine et des quartiers où il fait bon vivre.
Dans le domaine démocratique par exemple, l’engagement portait sur des conseils citoyens indépendants, sur la création d’un budget participatif avec délibération par les citoyens, sur la division par trois du seuil pour saisir le Conseil Municipal, sur l’ouverture d’un droit de votation d’initiative citoyenne…
Après 2 ans et demi de mandat, quel constat et analyse fait Éric PIOLLE de l’exercice de maire ? Quels principaux freins et leviers rencontre-t-il ? Quels sont ses éléments de fierté et ses principales déceptions ? Quel regard porte-t-il sur la démocratie territoriale et citoyenne ? Sa vision a-t-elle changée ?
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L’humanisme, courant philosophique qui s’est imposé en Occident à la Renaissance, a centré son propos sur la valeur intrinsèque de l’individu humain, être libre et autonome, maître de son destin. Il a introduit en même temps une conception fortement dualiste des relations entre les humains et la nature, en particulier la nature vivante. Régie par des lois déterministes, immuables, cette nature avait au mieux une valeur instrumentale, voire était porteuse de valeurs négatives si l’homme ne parvenait pas à la maîtriser au service de son projet.
La fin du 18ème siècle et surtout le 19ème siècle ont marqué un tournant, avec, d’une part, la reconnaissance progressive de « valeurs de la nature » (Rousseau et les romantiques, les impressionnistes…) et, d’autre part, les apports de la science (théorie de l’évolution, écologie, étude des comportements animaux…) qui ont fortement remis en cause les fondements de ce dualisme. S’y est ajouté au 20ème siècle l’essor de l’ethnologie, qui a montré le caractère très particulier, dans l’espace et dans le temps, de cette « cosmologie » des êtres vivants.
Faut-il renoncer à l’humanisme et parler de « post-humanisme » ? Ne faut-il pas plutôt élargir, comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises, le domaine des êtres concernés par cet humanisme et englober l’ensemble de la biosphère comme une communauté d’histoire et de destin ?
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« Eutopie » : c’est ainsi que Keynes caractérise son projet de monnaie internationale en 1944. Nous partirons de l’exposition du fonctionnement de l’International Clearing Union pour essayer d’en tirer un certain nombre d’indications : cette monnaie n’est pas instituée comme une réserve de valeur, elle est complémentaire aux monnaies nationales, elle incorpore une certaine notion de crédit, et de confiance, et finalement est instituée pour disparaître.
Le « principe de compensation » qui est à la base du projet de Keynes sera ensuite assumé comme critère d’analyse de trois cas de monnaie complémentaire, ainsi que de la structure de la monnaie unique européenne.
Encore plus rigides que les mécanismes de fonctionnement du gold standard, les mécanismes de l’euro ont déclenché la crise européenne et ils risquent de la pérenniser. Ils reposent sur l’unicité de la monnaie unique, qui à son tour repose sur la fonction de réserve de valeur.
Une réforme n’est donc possible qu’en remettant en cause l’unicité au nom de la complémentarité et la réserve de valeur au nom de « la disparition de la monnaie » impliquée par la compensation. Cette réforme pourrait donner lieu à un système monétaire axé sur la notion de complémentarité entre monnaies.
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L'ATEE Grand-Ouest organise un diner-débat autour du thème: "Le secteur énergétique dans la tourmente : Quels scénarios possibles ?"
Le recours aux énergies fossiles au cours des dernières décennies est principalement à l’origine des changements climatiques. L’accord de la communauté internationale, lors de la COP21 officialise l’urgence climatique avec de fortes ambitions sur l’adaptation et sur l’atténuation.
Parallèlement, le prix du charbon, du gaz et du pétrole ainsi que le prix du CO2 ont considérablement baissé depuis 2012, rendant économiquement fragile des projets de production d’énergie décarbonée sans un fort soutien des pouvoirs publics, et donc des contribuables.
En quelques années, nous sommes passés du discours d’un prix très élevé du baril, basé sur la théorie du peak oil, à celui d’une abondance relative et conjoncturelle pour laquelle le GIEC nous invite à laisser dans le sol 50 à 75% des réserves actuelles de ressources fossiles.
Jamais le secteur n’a connu autant de changements et d’incertitudes : les Etats-Unis sont désormais un des plus gros producteurs de gaz (issu de schistes) et sont devenus en quelques années les premiers producteurs de produits pétroliers liquides, la consommation énergétique des économies occidentales stagne ou baisse, la Chine souhaite réduire sa consommation de charbon pour réduire la pollution locale, le prix du carbone est très bas, la part des énergies renouvelables croit rapidement, le nucléaire est confronté à des défis importants, le Moyen Orient est confronté à un chaos géopolitique majeur… Les surprises climatiques nous rappelleront probablement à une certaine réalité.
Comment alors penser et construire une stratégie de transition énergétique ? Quels sont les scénarios les plus probables, les plus souhaitables ?
Olivier APPERT, président directeur général d'IFP Energies nouvelles de 2003 à 2015, préside actuellement le Conseil Français de l'Energie. Il est par ailleurs délégué général de l'Académie des Technologies.
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(Echange)
L'ATEE Grand-Ouest organise un diner-débat autour du thème: "Le secteur énergétique dans la tourmente : Quels scénarios possibles ?"
Le recours aux énergies fossiles au cours des dernières décennies est principalement à l’origine des changements climatiques. L’accord de la communauté internationale, lors de la COP21 officialise l’urgence climatique avec de fortes ambitions sur l’adaptation et sur l’atténuation.
Parallèlement, le prix du charbon, du gaz et du pétrole ainsi que le prix du CO2 ont considérablement baissé depuis 2012, rendant économiquement fragile des projets de production d’énergie décarbonée sans un fort soutien des pouvoirs publics, et donc des contribuables.
En quelques années, nous sommes passés du discours d’un prix très élevé du baril, basé sur la théorie du peak oil, à celui d’une abondance relative et conjoncturelle pour laquelle le GIEC nous invite à laisser dans le sol 50 à 75% des réserves actuelles de ressources fossiles.
Jamais le secteur n’a connu autant de changements et d’incertitudes : les Etats-Unis sont désormais un des plus gros producteurs de gaz (issu de schistes) et sont devenus en quelques années les premiers producteurs de produits pétroliers liquides, la consommation énergétique des économies occidentales stagne ou baisse, la Chine souhaite réduire sa consommation de charbon pour réduire la pollution locale, le prix du carbone est très bas, la part des énergies renouvelables croit rapidement, le nucléaire est confronté à des défis importants, le Moyen Orient est confronté à un chaos géopolitique majeur… Les surprises climatiques nous rappelleront probablement à une certaine réalité.
Comment alors penser et construire une stratégie de transition énergétique ? Quels sont les scénarios les plus probables, les plus souhaitables ?
Olivier APPERT, président directeur général d'IFP Energies nouvelles de 2003 à 2015, préside actuellement le Conseil Français de l'Energie. Il est par ailleurs délégué général de l'Académie des Technologies.
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Conférence d'Hugues De Jouvenel, Président de Futuribles International-1ere Partie:
Après une brève introduction sur la prospective, l’objet de cette intervention sera de montrer que nous vivons actuellement une transition fondamentale entre deux mondes : l’un qui n’en finit pas de mourir, l’autre qui n’en finit pas de naître et qu’il nous incombe d’inventer et de construire. Quelques caractéristiques de ce nouveau monde en émergence seront exposées et livrées au débat.
1. Le bouleversement de la scène mondiale, notamment le relatif déclin de l’Occident, l’émergence de nouveaux géants, la montée des interdépendances sans progrès symétrique des instances de régulation.
2. L’émergence d’une nouvelle économie : l’illusion des trois secteurs et la révolution de l’intelligence, l’enjeu du développement durable, le défi de l’innovation technologique et socio-organisationnelle. De l’économie d’abondance à l’économie collaborative.
3. La crise de l’État protecteur : le sous-emploi et le vieillissement démographique sonnent le glas du système français de protection sociale. L’émergence de nouveaux modes de vie et d’un nouveau contrat social.
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Conférence d'Hugues De Jouvenel, Président de Futuribles International-2ème Partie:
Après une brève introduction sur la prospective, l’objet de cette intervention sera de montrer que nous vivons actuellement une transition fondamentale entre deux mondes : l’un qui n’en finit pas de mourir, l’autre qui n’en finit pas de naître et qu’il nous incombe d’inventer et de construire. Quelques caractéristiques de ce nouveau monde en émergence seront exposées et livrées au débat.
1. Le bouleversement de la scène mondiale, notamment le relatif déclin de l’Occident, l’émergence de nouveaux géants, la montée des interdépendances sans progrès symétrique des instances de régulation.
2. L’émergence d’une nouvelle économie : l’illusion des trois secteurs et la révolution de l’intelligence, l’enjeu du développement durable, le défi de l’innovation technologique et socio-organisationnelle. De l’économie d’abondance à l’économie collaborative.
3. La crise de l’État protecteur : le sous-emploi et le vieillissement démographique sonnent le glas du système français de protection sociale. L’émergence de nouveaux modes de vie et d’un nouveau contrat social.
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Conférence de Dominique BOURG,Philosophe, professeur à l’Université de Lausanne.
Les institutions démocratiques sont en crise plus ou moins prononcée au sein de toutes les anciennes démocraties libérales. Aux Etats-Unis les valeurs démocratiques sont bousculées et des signes d’autoritarisme apparaissent. En Europe la tentation populiste est également présente dans nombre de pays.
Quelles sont les raisons de ces crises ? Ont-elles un lien avec les enjeux écologiques dont la situation s’aggrave au fil de notre inaction ? Dans un contexte de défiance envers nos systèmes démocratiques, comment contribuer à une refonte de la légitimité de l’action publique ?
Dominique Bourg, partage avec nous ses convictions et ses interrogations.
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2ème partie de la conférence de Dominique BOURG,Philosophe, professeur à l’Université de Lausanne. (échanges)
Les institutions démocratiques sont en crise plus ou moins prononcée au sein de toutes les anciennes démocraties libérales. Aux Etats-Unis les valeurs démocratiques sont bousculées et des signes d’autoritarisme apparaissent. En Europe la tentation populiste est également présente dans nombre de pays.
Quelles sont les raisons de ces crises ? Ont-elles un lien avec les enjeux écologiques dont la situation s’aggrave au fil de notre inaction ? Dans un contexte de défiance envers nos systèmes démocratiques, comment contribuer à une refonte de la légitimité de l’action publique ?
Dominique Bourg, partage avec nous ses convictions et ses interrogations.
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1ère partie de la conférence de Michel BELLET,Professeur à l’Université Jean Monnet de Saint Etienne
L'héritage est une question ancienne, qui prend un tour nouveau dans les sociétés industrielles et post-industrielles, en particulier sur le plan économique. En effet, d'un côté l'héritage renvoie à la transmission de richesses (mais aussi de valeurs) dans un cadre familial à des fins de protection et de sécurité ; de l'autre cette transmission peut être contraire à ce qui est présenté comme une règle productive, à savoir l'acquisition de richesses à partir du travail effectif.
Dès le début du XIXème siècle, cette dualité soulève des questions très lourdes, et se développent des revendications de modification des règles d'héritage permettant de faire cesser, de limiter ou de prélever la transmission "selon la naissance", et de favoriser la seule transmission des richesses "selon les capacités".
Les propositions des saint-simoniens sont sans doute les plus significatives de ce point de vue, car elles ouvrent, dans le contexte des économies de production, une confrontation entre rente et efficacité économique, et un débat sur les critères de justice qui va courir tout au long des XIXème et XXème siècles, traversant les libéralismes, les socialismes et les républicanismes.
Encore aujourd'hui, dans des sociétés post-industrielles, financières et mondialisées, l'héritage entretient un rapport décisif avec les questions de justice et d'équité, et avec la transmission et l'élargissement des inégalités. Plusieurs travaux récents, comme ceux de T. Piketty sur le capital au XXIème siècle, en mesurent l'impact : selon lui, "l’héritage n’est pas loin de retrouver en ce début du XXIe siècle l’importance qu’il avait à l’époque du Père Goriot". La redéfinition de l'impôt (impôt sur le patrimoine, impôt progressif...) mais aussi d'autres dimensions des réformes économiques et sociales ne sont-ils pas à (ré)interroger ?
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2ème partie de la conférence de Michel BELLET,Professeur à l’Université Jean Monnet de Saint Etienne (échanges)
L'héritage est une question ancienne, qui prend un tour nouveau dans les sociétés industrielles et post-industrielles, en particulier sur le plan économique. En effet, d'un côté l'héritage renvoie à la transmission de richesses (mais aussi de valeurs) dans un cadre familial à des fins de protection et de sécurité ; de l'autre cette transmission peut être contraire à ce qui est présenté comme une règle productive, à savoir l'acquisition de richesses à partir du travail effectif.
Dès le début du XIXème siècle, cette dualité soulève des questions très lourdes, et se développent des revendications de modification des règles d'héritage permettant de faire cesser, de limiter ou de prélever la transmission "selon la naissance", et de favoriser la seule transmission des richesses "selon les capacités".
Les propositions des saint-simoniens sont sans doute les plus significatives de ce point de vue, car elles ouvrent, dans le contexte des économies de production, une confrontation entre rente et efficacité économique, et un débat sur les critères de justice qui va courir tout au long des XIXème et XXème siècles, traversant les libéralismes, les socialismes et les républicanismes.
Encore aujourd'hui, dans des sociétés post-industrielles, financières et mondialisées, l'héritage entretient un rapport décisif avec les questions de justice et d'équité, et avec la transmission et l'élargissement des inégalités. Plusieurs travaux récents, comme ceux de T. Piketty sur le capital au XXIème siècle, en mesurent l'impact : selon lui, "l’héritage n’est pas loin de retrouver en ce début du XXIe siècle l’importance qu’il avait à l’époque du Père Goriot". La redéfinition de l'impôt (impôt sur le patrimoine, impôt progressif...) mais aussi d'autres dimensions des réformes économiques et sociales ne sont-ils pas à (ré)interroger ?
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2ème partie de la conférence de Michel BELLET,Professeur à l’Université Jean Monnet de Saint Etienne (avec des échanges à la fin)
L'héritage est une question ancienne, qui prend un tour nouveau dans les sociétés industrielles et post-industrielles, en particulier sur le plan économique. En effet, d'un côté l'héritage renvoie à la transmission de richesses (mais aussi de valeurs) dans un cadre familial à des fins de protection et de sécurité ; de l'autre cette transmission peut être contraire à ce qui est présenté comme une règle productive, à savoir l'acquisition de richesses à partir du travail effectif.
Dès le début du XIXème siècle, cette dualité soulève des questions très lourdes, et se développent des revendications de modification des règles d'héritage permettant de faire cesser, de limiter ou de prélever la transmission "selon la naissance", et de favoriser la seule transmission des richesses "selon les capacités".
Les propositions des saint-simoniens sont sans doute les plus significatives de ce point de vue, car elles ouvrent, dans le contexte des économies de production, une confrontation entre rente et efficacité économique, et un débat sur les critères de justice qui va courir tout au long des XIXème et XXème siècles, traversant les libéralismes, les socialismes et les républicanismes.
Encore aujourd'hui, dans des sociétés post-industrielles, financières et mondialisées, l'héritage entretient un rapport décisif avec les questions de justice et d'équité, et avec la transmission et l'élargissement des inégalités. Plusieurs travaux récents, comme ceux de T. Piketty sur le capital au XXIème siècle, en mesurent l'impact : selon lui, "l’héritage n’est pas loin de retrouver en ce début du XXIe siècle l’importance qu’il avait à l’époque du Père Goriot". La redéfinition de l'impôt (impôt sur le patrimoine, impôt progressif...) mais aussi d'autres dimensions des réformes économiques et sociales ne sont-ils pas à (ré)interroger ?
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Le collège des transitions sociétales vous propose une conférence débat...
Qu’il s’agisse de changements climatiques, de perte de biodiversité ou de raréfaction des ressources naturelles, les activités humaines dégradent considérablement les équilibres écosystémiques. Les incitations, la réglementation, les taxes ou encore les mécanismes de marché peinent (encore) à répondre à ces enjeux.
Quelles approches alternatives ou complémentaires peut-on alors imaginer pour préserver les « biens communs » ? Quels principes d’actions doivent guider les politiques publiques ? Faut-il laisser faire le marché ? Les « droits de propriété » peuvent-ils aider à la préservation des ressources naturelles ?
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Le collège des transitions sociétales vous propose une conférence débat...
-Michel LAFLEUR,Fédération des coopératives funéraires du Québec
-Sabine LE GONIDEC,Coopérative funéraire de Nantes
-Pascale TROMPETTE,Chercheuse au CNRS
« A la perte de ceux qu’on aime, c’est moins leur vie qui nous échappe que leur mort qui nous envahit. » disait Jean Rostand.
Dans ces moments de détresse, nous sommes fragiles, très fragiles.
Pourquoi et en quoi les coopératives funéraires peuvent jouer un rôle particulier ? Quelle est l’histoire des entreprises funéraires ? Pourquoi une telle coopérative à Nantes ?
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L'AFUL CHANTRERIE : un territoire du "faire ensemble"
https://web.emn.fr/x-dg/aful-c/
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Le collège des transitions sociétales vous propose une conférence débat...
Michel RENAULT - Université de Rennes 1
« Ayez foi dans les hommes et les femmes libres qui répondent à la main invisible. Cette foi sera fortifiée » (Leonard READ).
Dans une large mesure la « science économique » repose sur des croyances, des actes de foi, et a du mal à s’émanciper de fables originelles comme l’idée de la « main invisible » du marché. Ces croyances, malgré de nombreuses critiques, demeurent bien ancrées mais elles sont souvent mal connues alors que leurs conséquences pratiques, opérationnelles, ont un impact majeur sur les politiques économiques, le comportement des entreprises et des individus…
Le récent débat sur le « ruissellement » lors de la suppression partielle de l’impôt sur la fortune ne fait-il pas ainsi écho à ses « fables » de l’économie ?
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L'ATEE Grand-Ouest organise un diner-débat autour du thème:
Financer la transition énergétique : Quels freins et leviers ?
Introduction par Bernard LEMOULT,
Le constat est désormais posé, les objectifs sont également connus, il va falloir profondément faire évoluer nos modes de vie, et ce à l’échelle d’une génération, il faut viser une limitation à 2°C du réchauffement climatique d’ici la fin du siècle, il va falloir réduire les émissions françaises de GES de 75% d’ici près de 35 ans.
Si les principes d’actions (réduire nos consommations énergétiques et produire à partir de sources non carbonées) sont aujourd’hui partagés, si les solutions techniques (isolation des bâtiments, économie circulaire et de fonctionnalité, éolien, photovoltaïque, hydraulique…) sont opérationnelles, le contexte économique et financier ne « facilite » pas la transition énergétique.
Prix faible et subventions aux énergies fossiles, recherche de rentabilité de court terme, signal prix du carbone très insuffisant… les freins sont nombreux.
Comment alors penser et construire une stratégie de financement de la transition énergétique … et sociétale ? Quelles réformes à engager ? Quelle place pour l’investissement citoyen ? Quel rôle des collectivités ? En quoi et jusqu’où les enjeux humains interrogent nos représentations et nos rapports à l’économie et à la finance ?
Alain GRANDJEAN, est polytechnicien, économiste, fondateur et associé de Carbone 4. Il est également membre du conseil scientifique de la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Alain GRANDJEAN est auteur de plusieurs livres dont celui écrit en 2016 avec Mireille MARTINI, Financer la transition énergétique, Les éditions de l’atelier.
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L'ATEE Grand-Ouest organise un diner-débat autour du thème:
Financer la transition énergétique : Quels freins et leviers ?
Le constat est désormais posé, les objectifs sont également connus, il va falloir profondément faire évoluer nos modes de vie, et ce à l’échelle d’une génération, il faut viser une limitation à 2°C du réchauffement climatique d’ici la fin du siècle, il va falloir réduire les émissions françaises de GES de 75% d’ici près de 35 ans.
Si les principes d’actions (réduire nos consommations énergétiques et produire à partir de sources non carbonées) sont aujourd’hui partagés, si les solutions techniques (isolation des bâtiments, économie circulaire et de fonctionnalité, éolien, photovoltaïque, hydraulique…) sont opérationnelles, le contexte économique et financier ne « facilite » pas la transition énergétique.
Prix faible et subventions aux énergies fossiles, recherche de rentabilité de court terme, signal prix du carbone très insuffisant… les freins sont nombreux.
Comment alors penser et construire une stratégie de financement de la transition énergétique … et sociétale ? Quelles réformes à engager ? Quelle place pour l’investissement citoyen ? Quel rôle des collectivités ? En quoi et jusqu’où les enjeux humains interrogent nos représentations et nos rapports à l’économie et à la finance ?
Alain GRANDJEAN, est polytechnicien, économiste, fondateur et associé de Carbone 4. Il est également membre du conseil scientifique de la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Alain GRANDJEAN est auteur de plusieurs livres dont celui écrit en 2016 avec Mireille MARTINI, Financer la transition énergétique, Les éditions de l’atelier.
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L'ATEE Grand-Ouest organise un diner-débat autour du thème:
Financer la transition énergétique : Quels freins et leviers ?
2ème partie: échange avec les participants
Le constat est désormais posé, les objectifs sont également connus, il va falloir profondément faire évoluer nos modes de vie, et ce à l’échelle d’une génération, il faut viser une limitation à 2°C du réchauffement climatique d’ici la fin du siècle, il va falloir réduire les émissions françaises de GES de 75% d’ici près de 35 ans.
Si les principes d’actions (réduire nos consommations énergétiques et produire à partir de sources non carbonées) sont aujourd’hui partagés, si les solutions techniques (isolation des bâtiments, économie circulaire et de fonctionnalité, éolien, photovoltaïque, hydraulique…) sont opérationnelles, le contexte économique et financier ne « facilite » pas la transition énergétique.
Prix faible et subventions aux énergies fossiles, recherche de rentabilité de court terme, signal prix du carbone très insuffisant… les freins sont nombreux.
Comment alors penser et construire une stratégie de financement de la transition énergétique … et sociétale ? Quelles réformes à engager ? Quelle place pour l’investissement citoyen ? Quel rôle des collectivités ? En quoi et jusqu’où les enjeux humains interrogent nos représentations et nos rapports à l’économie et à la finance ?
Alain GRANDJEAN, est polytechnicien, économiste, fondateur et associé de Carbone 4. Il est également membre du conseil scientifique de la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Alain GRANDJEAN est auteur de plusieurs livres dont celui écrit en 2016 avec Mireille MARTINI, Financer la transition énergétique, Les éditions de l’atelier.
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Conférence-débat
Michel CHARUAU, Président de OFFICE DE TOURISME DE L'ILE D'YEU
"Une transition peut en cacher une autre". C'est sans doute une caractéristique commune à la démarche "Île en transition" de l'île d'Yeu et à celle de l'IEPAD sur la zone d'activités de la Chevrolière au sud de Nantes.
Pourquoi des acteurs (se) mettent en mouvement (sur) leur territoire ? Quel est le moteur de l'action ? Quelle finalités poursuivie ? Quelles relations entre la société civile (entreprises, agriculteurs, habitants) et la collectivité ? Quels savoir-faire développent les acteurs pour (apprendre à) "faire ensemble" ? Est-ce reproductible ailleurs ?
Telles sont les questions qui sont posées aux intervenants, au travers de leurs expériences, et sur lesquelles chacun a pu rebondir, approfondir, témoigner...
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Conférence-débat
Didier HILAIRE , Responsable HSE ARMOR
"Une transition peut en cacher une autre". C'est sans doute une caractéristique commune à la démarche "Île en transition" de l'île d'Yeu et à celle de l'IEPAD sur la zone d'activités de la Chevrolière au sud de Nantes.
Pourquoi des acteurs (se) mettent en mouvement (sur) leur territoire ? Quel est le moteur de l'action ? Quelle finalités poursuivie ? Quelles relations entre la société civile (entreprises, agriculteurs, habitants) et la collectivité ? Quels savoir-faire développent les acteurs pour (apprendre à) "faire ensemble" ? Est-ce reproductible ailleurs ?
Telles sont les questions qui sont posées aux intervenants, au travers de leurs expériences, et sur lesquelles chacun a pu rebondir, approfondir, témoigner...
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Conférence-débat
Samuel AUBIN
"Une transition peut en cacher une autre". C'est sans doute une caractéristique commune à la démarche "Île en transition" de l'île d'Yeu et à celle de l'IEPAD sur la zone d'activités de la Chevrolière au sud de Nantes.
Pourquoi des acteurs (se) mettent en mouvement (sur) leur territoire ? Quel est le moteur de l'action ? Quelle finalités poursuivie ? Quelles relations entre la société civile (entreprises, agriculteurs, habitants) et la collectivité ? Quels savoir-faire développent les acteurs pour (apprendre à) "faire ensemble" ? Est-ce reproductible ailleurs ?
Telles sont les questions qui sont posées aux intervenants, au travers de leurs expériences, et sur lesquelles chacun a pu rebondir, approfondir, témoigner...
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Conférence-débat par Dominique BOURG
Philosophe et professeur à l’Université de Lausanne
COMMENT FAVORISER LES INITIATIVES LOCALES ET CHANGER D’ÉCHELLE ?
Le niveau des changements climatiques qui se dessinent, même en actant les engagements volontaires de la COP 21, vont fortement impacter nos sociétés humaines, et ce dans une temporalité très courte.
De nouveaux modèles sont donc à explorer pour réduire nos consommations d’énergie (et plus généralement des ressources), produire cette énergie à partir de sources renouvelables et favoriser par la même la (re)localisation des activités, des emplois.
Il va falloir « négocier nos modes de vie » !
Très présents dans d’autres pays comme l’Allemagne ou le Danemark, les projets locaux portés par des collectifs d’entreprises, d’habitants, d’agriculteurs, en articulation avec les politiques publiques, peuvent contribuer à engager et développer les transitions localement. En France, si des projets phares sont bien présents, ils restent trop rares et la question aujourd’hui posée est celle du changement d’échelle sur nos territoires.
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Conférence-débat par Jo Spiegel
Maire de Kingersheim
COMMENT FAVORISER LES INITIATIVES LOCALES ET CHANGER D’ÉCHELLE ?
Le niveau des changements climatiques qui se dessinent, même en actant les engagements volontaires de la COP 21, vont fortement impacter nos sociétés humaines, et ce dans une temporalité très courte.
De nouveaux modèles sont donc à explorer pour réduire nos consommations d’énergie (et plus généralement des ressources), produire cette énergie à partir de sources renouvelables et favoriser par la même la (re)localisation des activités, des emplois.
Il va falloir « négocier nos modes de vie » !
Très présents dans d’autres pays comme l’Allemagne ou le Danemark, les projets locaux portés par des collectifs d’entreprises, d’habitants, d’agriculteurs, en articulation avec les politiques publiques, peuvent contribuer à engager et développer les transitions localement. En France, si des projets phares sont bien présents, ils restent trop rares et la question aujourd’hui posée est celle du changement d’échelle sur nos territoires.
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Conférence-débat de Massimo AMATO,
Professeur a l'université de Bocconi de Milan
Introduction par Bernard Lemoult
Un peu partout en Europe, la question du « revenu de citoyenneté » fait la une dans le débat politique. C’est le cas en particulier en Italie.
Mais d’où vient cette idée ? Quelles sont ses origines idéologiques ? Quelles sont ses raisons d’être ? Quelles notions de revenu et donc d’économie, de citoyenneté et donc de politique véhicule-elles ?
La déconnexion du revenu du travail est le point crucial, et nous oblige à réfléchir sur le statut du travail dans une phase où l’identification entre économie de marché et capitalisme commence à vaciller.
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1ère Partie sur 3
Conférence-débat de Massimo AMATO,
Professeur a l'université de Bocconi de Milan
Un peu partout en Europe, la question du « revenu de citoyenneté » fait la une dans le débat politique. C’est le cas en particulier en Italie.
Mais d’où vient cette idée ? Quelles sont ses origines idéologiques ? Quelles sont ses raisons d’être ? Quelles notions de revenu et donc d’économie, de citoyenneté et donc de politique véhicule-elles ?
La déconnexion du revenu du travail est le point crucial, et nous oblige à réfléchir sur le statut du travail dans une phase où l’identification entre économie de marché et capitalisme commence à vaciller.
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2ème partie sur 3
questions
Conférence-débat de Massimo AMATO,
Professeur a l'université de Bocconi de Milan
Un peu partout en Europe, la question du « revenu de citoyenneté » fait la une dans le débat politique. C’est le cas en particulier en Italie.
Mais d’où vient cette idée ? Quelles sont ses origines idéologiques ? Quelles sont ses raisons d’être ? Quelles notions de revenu et donc d’économie, de citoyenneté et donc de politique véhicule-elles ?
La déconnexion du revenu du travail est le point crucial, et nous oblige à réfléchir sur le statut du travail dans une phase où l’identification entre économie de marché et capitalisme commence à vaciller.
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3ème partie sur 3
Conférence-débat de Massimo AMATO,
Professeur a l'université de Bocconi de Milan
Un peu partout en Europe, la question du « revenu de citoyenneté » fait la une dans le débat politique. C’est le cas en particulier en Italie.
Mais d’où vient cette idée ? Quelles sont ses origines idéologiques ? Quelles sont ses raisons d’être ? Quelles notions de revenu et donc d’économie, de citoyenneté et donc de politique véhicule-elles ?
La déconnexion du revenu du travail est le point crucial, et nous oblige à réfléchir sur le statut du travail dans une phase où l’identification entre économie de marché et capitalisme commence à vaciller.
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Pour certains territoires, la question de l’urgence climatique et sociétale est passée de la prise de conscience à la recherche d’une mise en actions collectives.
Dans un contexte de défiance de notre démocratie représentative, comment alors créer les conditions du faire ensemble, de la coopération ? Comment dessiner collectivement les contours d’une vision partagée ? Quels sont les freins et les leviers rencontrés, sur les plans individuels et collectifs ?
Les communautés de communes d’Erdre et Gesvres, ainsi que de Pouzauges, toutes deux engagées dans le programme partenarial d’action-recherche TES (Transition Energétique & Sociétale), viendront témoigner et partager leurs ambitions, leurs interrogations.
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Réflexions sur la désobéissance civile en démocratie
Organisé et animé par les auditeurs du Collège des transitions sociétales
La communauté scientifique internationale nous alerte régulièrement et depuis longtemps sur les questions de climat et de biodiversité avec, au fil de leurs travaux, un constat de plus en plus alarmant. Les évènements climatiques extrêmes annoncés sont désormais visibles, comme ceux vécus en 2018, en France comme dans d’autres parties du globe : canicules et inondations au Japon, incendies en Californie, canicule en Suède, la « pire sécheresse » en Australie et l’une des pires en Argentine..., la liste est longue.
Il semble que « nous assistions à la gestation d’une tragédie bien annoncée dans une forme d’indifférence »1, avec une inaction collective, qu’il s’agisse des gouvernants mais aussi de la société civile peu présente malgré un foisonnement d'initiatives locales. Les « petits pas » que nous faisons, aussi importants soient-ils, ne sont visiblement pas à la hauteur des enjeux qui interrogent nos modes de production et de consommation, mais aussi nos représentations, nos rapports au monde.
Combien de temps alors pourrons-nous nous accommoder de ces « petits pas » ? Quelle position individuelle et collective prendre lorsque des décisions de court terme prévalent majoritairement sur les enjeux de moyen et de long terme, et préemptent ainsi l’avenir ? La désobéissance civile, comme l’ont exercé Henri Thoreau, Gandhi ou encore Martin Luther King est-elle une voie à suivre, à s'approprier collectivement ? Que recouvre vraiment l’acte de désobéissance civile et quels en sont les mécanismes ? La violence en fait-elle partie ? La légalité de la loi, issue de la démocratie représentative, est-elle une ligne rouge à ne pas franchir ... en démocratie ? La désobéissance civile relève-t-elle d’un acte de délinquance condamnable ou de résistance civile salutaire nourrissant nos démocraties ?
Telles sont les questions que les 21 auditeurs de la session 2018-2019 vont explorer cette année, au travers de rencontres, de lectures et d’échanges.
Les auditeurs vous invitent à venir partager et échanger le 6 juin 2019.
1 Nicolas Hulot, 28 août 2018, France Inter
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