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Publiée le 23/01/14 à 22h39

Intervention d'Andreas Rudinger (Chercheur Politiques climatiques et énergétiques à l’IDDRI, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales), lors du dîner-débat annuel de l'ATEE, le 23 janvier 2014, à l'Ecole des mines de Nantes.
La question n’est plus désormais de savoir s’il faut « entrer en transition énergétique », mais comment le faire et surtout à quelle vision de société cette transition correspond.
Après un Grenelle de l’environnement en 2007 et un débat national sur la transition énergétique en 2013, la France cherche toujours sa transition en attendant la loi de programmation désormais prévue pour l’automne 2014.
De son coté, l’Allemagne a engagé sa transition énergétique depuis plusieurs années, répondant à un objectif de 80 % de réduction de ses émissions de GES en s’appuyant sur les énergies renouvelables, avec un choix d’abandon du nucléaire en 2022.
Quels bilans (provisoires) pouvons-nous tirer de la stratégie allemande ? Le recours (massif) au charbon n’est-il pas contraire aux objectifs recherchés de réduction de GES ? Pourquoi le réseau de transport de l’électricité renouvelable produite au nord n’a t-il pas été réalisé ? Quel(s) coût(s) représente(nt) cette transition et qui la finance ? Qu’en pensent les consommateurs, les entreprises ? Où en sont les smartgrids, la méthanation... ? Une transition énergétique d’une telle ampleur peut-elle se faire seule au sein d’une Europe interconnectée ?
Spécialiste de la transition énergétique allemande, Andreas RUDINGER partagera avec nous sa vision de la situation actuelle, les forces et les faiblesses de cette révolution énergétique, les opportunités à saisir et les écueils à éviter pour une transition énergétique ... à la française.
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