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Publiée le 20/02/13 à 18h42

Plus qu'un simple incubateur, le Centre d'Innovation et de Transfert de Technologies des Mines de Nantes entend promouvoir la dynamique entrepreneuriale au sein de l'école. Et même au-delà.
Des incubateurs, on en recense beaucoup et dans la plupart des écoles d'ingénieurs ou de gestion. Mais celui de l'École des Mines de Nantes, le Centre d'Innovation et de Transfert de Technologies (CITT), créé en 2012 et installé dans les anciens locaux de la DRIRE, ne ressemble à aucun autre.
Certes, les créateurs et leurs "jeunes pousses" y trouvent l'ensemble des moyens et des services qu'offre en général ce type de structure : espace ouvert 24 heures sur 24, bureaux, ordinateurs et bibliothèque en réseau, le tout en accès gratuit. Ils peuvent y suivre une série de formations: sessions sur l'"open innovation" (avec l'École de Design de Nantes Atlantique), séminaires, module de pilotage d'une start-up (en lien avec Mines d'Alès)... Et surtout, les porteurs de projet sont accompagnés pour un an renouvelable - et même "coachés", pendant six mois, par le responsable du Centre, Mikaël Salaun. Lequel, il est vrai, possède une solide expérience de créateur de start-up - il en compte une dizaine à son actif.
Reste que ce dispositif n'est pas ouvert à tous. L'an dernier, sur une vingtaine de projets examinés, seuls six, les plus prometteurs, ont été retenus. Parmi ceux-ci, AI4R spécialisée dans la conception, la production et l’assemblage d’instruments novateurs pour la recherche, Jymeo, qui aide les consommateurs à trouver les produits les plus adaptés à leurs besoins, ou Teralogy, qui propose un système de gestion des données de recherche biomédicale.
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