Partager
Intégrer
Télécharger
HD

Publiée le 12/04/14 à 16h00

Ce laboratoire dédié au nucléaire mène de front recherche fondamentale (notamment avec le CERN à Genève) et applications - par exemple dans le stockage des déchets ou le médical.

Le 20 juin prochain, SUBATECH fêtera son vingtième anniversaire. Ce "laboratoire de physique subatomique et des technologies associées", fort de quelque 200 collaborateurs (chercheurs et techniciens) et d'un budget de 15 millions d'euros, fait la fierté de l'Ecole des Mines. Créé en 1994 sous la forme d'une unité mixte de recherche (UMR), sous la triple tutelle de l'école, de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (CNRS-IN2P3) et de l'Université de Nantes, SUBATECH s'est en effet taillé une solide réputation, tant en France qu'à l'international. Il multiplie les collaborations sur des projets d'envergure - notamment avec le CERN à Genève, dont il est l'un des centres de calcul. Il recrute des chercheurs de premier plan, en France et à l'étranger. Et ses travaux lui ont valu une impressionnante collection de distinctions scientifiques de premier plan. Une réussite que l'AERES (Agence d'évaluation de recherche et de l'enseignement supérieur), dans un rapport publié en 2011, saluait en termes élogieux : "SUBATECH a un impact considérable dans les différents programmes dans lesquels il est impliqué, et la plupart de ces programmes sont de haut niveau international."

A quoi attribuer cette réussite ? D'abord à un positionnement original. "L'idée de départ, celle de Robert Germinet, qui dirigeait alors l'école des Mines, et de Georges Charpak, prix Nobel de physique, était de faire collaborer des chercheurs du CERN, très orientés vers la recherche fondamentale, avec d'autres plus tournés vers la pratique et les applications industrielles, explique Bernd Grambow, le directeur de Subatech. A l'époque, c'était à peu près inédit." Aujourd'hui encore, ce double ancrage dans la recherche de fond et à l'international reste un atout majeur pour l'école