Scenario « acceptabilité modérée »
Nous voyons sur la carte ci-dessous, la répartition géographique des niveaux de sollicitation des différentes filières renouvelables. Il apparaît que les deux principales filières productrices sont l'éolien et le solaire.
En considérant que le déploiement de ces filières à de telles échelles pourrait rencontrer, pour certains projets, une problématique d'acceptabilité, le modèle permet d'ajuster comme nous l'avons vu, les contributions respectives des différentes filières. C'est ce qui a été fait pour le modèle dit « 100% ENR Acceptabilité modérée ».
Ce scenario à acceptabilité modérée est produit en gardant une production électrique 100% renouvelable, mais en modifiant le mix pour y parvenir.
Les deux points majeurs d'ajustement qu'on peut identifier sur la figure ci-dessous, portent sur l'éolien avec une limitation importante de la contribution de l'éolien terrestre et une pondération plus forte de l'éolien en mer.
Cette baisse de contribution de l'éolien est majoritairement compensé par un déploiement plus massif de solaire, cette filière étant largement plus fortement déployée sur toiture.
On peut voir de plus que pour l'acceptabilité modérée, l'optimisation conduit à un dimensionnement en puissance légèrement plus important, tant des systèmes de stockage que du réseau.
Les transferts et ajustements des contributions respectives des différentes filières sont ajustés, comme nous l'avons vu précédemment, en modifiant les termes PMax de la fonction objectif.
Le modèle permet alors d'évaluer les coûts associés à ces choix par les données de coûts de production et d'installations pour les différentes filières.
Sur la base des coûts pris en compte dans le modèle et repris sur le graphe ci-dessous, on peut voir facilement que le transfert de photovoltaïque au sol vers du photovoltaïque en toiture, ainsi que les modifications concernant l'éolien impliqueront des coûts plus importants.