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Publiée le 09/12/10 à 15h30

Les connaissances scientifiques actuelles attestent des effets indésirables des particules dans l'air ambiant sur la santé humaine tant en cas d'expositions de court terme que chroniques. Le gouvernement s'est donné pour objectif de réduire de 30% les concentrations moyennes en particules fines (PM 2,5 et PM10) dans l'air ambiant d'ici 2015, une valeur limite de 15 mg/m3 de PM2,5 est définie.

Aujourd'hui, on assiste à un développement important des nanotechnologies et des nanomatériaux et les particules ultra-fines sont considérées comme des facteurs de risque potentiel pour la santé : qu'il s'agisse d'exposition professionnelle ou d'exposition à la pollution atmosphérique particulaire. L'absence de dispositifs réglementaires spécifiques et les inconnues concernant la toxicité pour les travailleurs exposés comme pour le reste de la population engendrent des réactions d'inquiétude.

Les nanoparticules peuvent pénétrer dans l'organisme par trois voies : l'appareil respiratoire - la plus probable -, la peau et l'appareil digestif. L'évaluation de l'exposition respiratoire aux particules atmosphériques environnementales ou en milieu professionnel est en cours de réalisation, les méthodes et interprétations restent controversées. Quant à l'exposition aux aérosols de nanoparticules, la connaissance est encore clairsemée : pas de consensus quant aux critères de mesure, un cortège d'instruments en majorité inapproprié et des stratégies de mesures non stabilisées, une production et des usages des nanoparticules et nanomatériaux dans le monde de la recherche et de l'industrie encore méconnus, etc.