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Module 6-2 : Imaginer le futur du nucléaire

4ème génération : l'histoire française

Si au niveau français le le concept de réacteur à neutrons rapides à caloporteur sodium fondu (RNR-Na) émerge dès 68 au CEA et donne lieu à la construction et l'exploitation de 3 réacteurs rapides par le CEA et EDF, l'année 1998 marque un coup d'arrêt à la filière sodium avec la fermeture du prototype industriel Superphénix.

La filière sodium devenue « taboue » est abandonnée un temps. Ainsi, dans le cadre du GIF, la France se concentre dans un premier temps sur les réacteurs refroidis au gaz et sur les réacteurs à très haute température.

Ce positionnement n'est que temporaire. En effet, la loi du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique engage la France vers le développement d'une filière de génération IV. Dans la loi du 28 juin 2006 de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs est inscrit l'objectif de mise en exploitation d'un prototype d'installation avant le 31 décembre 2020. Cette mention officialise l'annonce du président Jaques Chirac lors de son discours du 1er Janvier 2006 et fixe une échéance temporelle en 2020 pour la construction d'un démonstrateur de 4ème génération.

Cette échéance, relativement courte pour les échelles de temps du nucléaire, impulse le retour des RNR sodium sur le devant de la scène, seule technologie pour laquelle la France dispose d'un retour d'expérience technique et industriel conséquent.

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