Quelques indicateurs à suivre
Le bilan permet d'établir un certain nombre d'indicateurs utiles pour caractériser le fonctionnement et les performances de l'installation
En comparaison avec des valeurs prises comme références (qu'elles émanent de modèles théoriques ou d'autres installations réelles, par exemple les meilleures technologies disponibles) ;
Dans une optique de suivi temporel pour vérifier l'évolution des performances dans le temps et déceler d'éventuelles dérives à corriger.
Nous pouvons ici en illustrer plusieurs, mettant chacun l'accent sur une caractéristique particulière :
Les rendements de chacune des installations de production thermique (cogénération et chaudière). Pour la cogénération, trois rendements différents peuvent être distingués (rendement électrique, rendement thermique et rendement total).
Le taux de charge de chacune des installations de production thermique (cogénération et chaudière), c'est-à-dire le rapport entre la production réelle et la production théorique à la puissance nominale pendant la période considérée (cf. facteur de charge d'une éolienne).
Un indicateur spécifique pour la cogénération, le taux de chaleur valorisé (ratio de la chaleur utile, effectivement injectée sur le réseau, par rapport à la chaleur produite. Un taux de valorisation thermique faible signale une cogénération surdimensionnée par rapport aux besoins thermiques. En outre, dans les installations bénéficiant du tarif d'achat garanti dans le cadre de l'obligation d'achat de l'électricité, le tarif d'achat est plus avantageux avec une valorisation thermique élevée. A l'inverse, une valorisation thermique trop faible peut faire perdre le bénéfice de l'obligation d'achat. Cet indicateur est donc suivi de près par les exploitants.
